juillet 23, 2023 By MLC

Guerre et paix, un roman de Léon Tolstoï, (première publication : 1869)

« Guerre et paix » est un roman épique écrit par Léon Tolstoï et publié pour la première fois en 1869. Cette œuvre monumentale, souvent considérée comme l’un des plus grands romans de tous les temps, se déroule pendant la période de 1805 à 1812 en Russie, principalement centrée autour des guerres napoléoniennes. L’histoire offre un panorama fascinant de la société russe de l’époque, mêlant des personnages fictifs et réels avec une introspection profonde sur la nature humaine, la guerre et l’amour.

Le roman commence en 1805, alors que la Russie est sur le point de se retrouver impliquée dans la guerre contre Napoléon Bonaparte et son armée française. Pierre Bezoukhov, un jeune homme riche et maladroit, est l’un des protagonistes centraux. Bien qu’il soit illégitime, il est soudainement désigné comme l’héritier de la fortune de son père moribond. Sa recherche de sens dans la vie le mène à fréquenter des cercles sociaux élitistes, où il rencontre le Prince Andrei Bolkonsky, un officier militaire brillant, mais profondément insatisfait de la vie aristocratique.

Pendant ce temps, la belle et jeune Natasha Rostova, fille du comte Rostov, attire l’attention de nombreux hommes, dont le Prince Andrei et Pierre Bezoukhov. Son frère, Nikolai Rostov, s’enrôle dans l’armée russe pour défendre la patrie contre l’invasion française. Le conflit entre la Russie et la France s’intensifie alors que Napoléon avance dans le pays.

Les Bolkonsky et les Rostov sont témoins des horreurs de la guerre lorsque les troupes russes affrontent les Français à Austerlitz en 1805. Le Prince Andrei, désabusé par les horreurs de la guerre, décide de quitter l’armée pour se concentrer sur une vie plus paisible. Cependant, il est grièvement blessé à la bataille de Borodino en 1812, qui marque l’un des moments les plus mémorables du roman, dépeignant la brutalité de la guerre avec une puissance émotionnelle inégalée.

Pendant ce temps, Pierre, qui a épousé la charmante mais superficielle Hélène, commence à remettre en question la vacuité de sa vie. Il s’engage dans des réflexions spirituelles et philosophiques, cherchant un sens plus profond à l’existence. En rencontrant le mystique franciscain Platon Karataev pendant la retraite russe de Moscou, Pierre découvre une nouvelle perspective sur la vie et la mort, et devient plus conscient de lui-même.

Natasha, quant à elle, est dévastée par la blessure du Prince Andrei, dont elle est tombée profondément amoureuse. Elle traverse une période difficile, subissant une profonde transformation émotionnelle et spirituelle, tandis que Pierre reste un ami proche et compatissant.

La campagne désastreuse de Russie contre Napoléon atteint son apogée lorsque Moscou est incendiée pour échapper à la domination française. La retraite désespérée de l’armée russe entraîne des souffrances inimaginables et la mort de nombreux personnages secondaires du roman.

Finalement, en 1812, après une série de retournements de situation, Napoléon est vaincu par l’armée russe dirigée par le général Koutouzov. Pierre, libéré de son mariage malheureux avec Hélène, épouse Natasha, et tous deux trouvent un amour véritable et sincère.

Le roman se conclut par des épilogues qui offrent un aperçu du destin ultérieur des personnages principaux. Pierre et Natasha vivent une vie épanouissante et équilibrée, dédiée à la famille et au service de leur communauté. Le Prince Andrei, quant à lui, trouve la rédemption dans les bras de sa sœur Maria et réalise la valeur de la vie simple et authentique.

En résumé, « Guerre et paix » de Léon Tolstoï est bien plus qu’un simple roman historique. C’est une saga émotionnelle, philosophique et sociale qui explore les profondeurs de l’âme humaine, tout en dépeignant de manière vivante les événements de la guerre et les changements sociaux de l’époque. C’est un chef-d’œuvre littéraire qui continue d’inspirer et d’enchanter les lecteurs du monde entier. 

Si Tolstoï avait écrit ce résumé

En ces temps troublés où les armées françaises menaçaient la sainte Russie, des destins s’entremêlaient dans une toile complexe tissée par les fils du destin. Pierre Bezoukhov, un jeune homme cherchant la vérité et la signification de sa vie, naviguait à travers les hautes sphères de la société russe, tourmenté par ses doutes et ses aspirations. Sa rencontre avec le Prince Andrei Bolkonsky, un homme dont le cœur était empli de questions existentielles, marqua le début d’une amitié profonde et d’une réflexion commune sur les mystères de l’existence.

Dans cette fresque épique, le spectateur est témoin des affres de la guerre et des prouesses des soldats russes. La bataille d’Austerlitz en 1805, avec son lot d’horreurs et de souffrances, ouvrit les yeux du Prince Andrei sur l’absurdité de la violence et la fugacité de la gloire. Dégoûté par les cruautés de la guerre, il décida de quitter l’armée, cherchant un sens plus profond à la vie.

Pendant ce temps, la jeune Natasha Rostova, avec sa beauté ensorcelante, captivait les cœurs de ceux qui croisaient son chemin, y compris celui du Prince Andrei et de Pierre Bezoukhov. Alors que les événements de la guerre se déroulaient, la destinée de Natasha s’entrelaçait avec celle de ces hommes, donnant naissance à une histoire d’amour passionnée et tourmentée.

Tandis que les batailles faisaient rage, Pierre se laissa entraîner dans une quête intérieure. En compagnie du franciscain Platon Karataev, il découvrit les vérités essentielles de la vie, celles qui se trouvent au-delà des mondanités et des illusions matérielles. Ce pèlerinage spirituel le mena vers un éveil intérieur, lui faisant prendre conscience de la profondeur de l’âme humaine et de sa propre place dans l’univers.

La débâcle russe face à l’armée de Napoléon atteignit son apogée lorsque Moscou fut engloutie par les flammes, offrant une vision déchirante de la fragilité de la vie et de la grandeur éphémère des empires. La retraite désespérée des Russes, ponctuée de pertes humaines et de souffrances inimaginables, fut le théâtre d’une introspection collective sur les valeurs essentielles de la vie et sur le sens de la souffrance.

Au milieu des cendres de la guerre, les destins de Pierre, Natasha et le Prince Andrei se réunirent en un ballet complexe et poétique. Les épreuves qu’ils traversèrent les façonnèrent, les guérissant de leurs blessures intérieures. Pierre, libéré des chaînes d’un mariage sans amour, trouva la paix dans les bras aimants de Natasha, et ensemble, ils embrassèrent l’harmonie d’un amour vrai et sincère.

Le Prince Andrei, quant à lui, trouva sa rédemption et sa guérison auprès de sa sœur Maria, embrassant une existence simple et honnête. Les épreuves de la guerre avaient purifié son âme tourmentée, lui ouvrant les portes d’une sagesse nouvelle et d’une acceptation de la vie dans toute sa complexité.

Ainsi, dans ce récit épique, la guerre et la paix s’entrelacent, dépeignant les fils de l’humanité avec une profondeur captivante. Dans les horreurs de la guerre et les tribulations de la vie, Léon Tolstoï tisse une toile complexe de personnages et d’événements, révélant les mystères de l’âme humaine et la recherche éternelle de sens et d’amour. Dans cette épopée littéraire, nous découvrons que la guerre est bien plus qu’une bataille d’armées, elle est un miroir reflétant nos peurs, nos espoirs et nos aspirations les plus profondes.

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juillet 18, 2023 By MLC

La rentrée littéraire de l’automne 2023 : 321 romans français

Peut-on dire que les éditeurs français sont devenus frileux avec « seulement » 321 romans français dont 74 premiers romans ? Il faut dire qu’avec 466 romans recensés dans la liste du spécialiste « Livres Hebdo », il semblerait tout de même que le lecteur puisse satisfaire ses envies.

En 2022, il y avait 490 romans : 5 % de plus que cette année. On était toutefois encore bien loin de 2010 avec un record de 701 nouveautés parues à l’automne. On serait, selon les statistiques et les chiffres, revenus à des niveaux des années 1990. Pour savoir ce qu’en disent les lettres, nous devrons, toutefois, lire et beaucoup lire tout de même si nous voulons nous faire notre propre opinion sans attendre ce qu’en disent les critiques littéraires qui ne manqueront pas de nous faire savoir tout ce qu’ils pensent de bien, et de moins bien, des parutions de cette année.

On n’attend pas réellement de surprise cette année. Quoique… sait-on jamais. Comme d’habitude feront leur apparition dans la liste des parutions Amélie Nothomb, Claire Berest, Srj Chalandon, Serge Joncour, Pascal Quignard, Eric Reinhardt, Laurent Binet, Thomas Gunzig, Agnès Desarthe, Maria Pourchet et bien d’autre on s’en doute.

Tradition française que beaucoup de pays nous envie, la rentrée littéraire est encore une fois bien servie. Quels seront parmi tous les titres offerts ceux qui remporteront les consécrations tant convoitées des grands prix d’automne ? Les paris sont ouverts, mais tout d’abord : place à la lecture.

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décembre 31, 2022 By MLC

Pourquoi les livres français ne se vendent-ils pas à l’étranger ?

Pourquoi les livres français ne se vendent-ils pas à l’étranger ?
Pourquoi les livres français ne se vendent-ils pas à l’étranger ?

Dans un article paru en 2013 sur bbc/news/magazine, Hugh Schofield pose une question des plus intéressantes : Pourquoi les livres français ne se vendent-ils pas à l’étranger ?

Quels auteurs français se vendent à l’étranger ?

Quels auteurs français sont lus dans le monde anglophone ? Comme le dit Hugh Schofield, les auteurs français (Voltaire, Flaubert, Proust, Dumas, Hugo) sont cités couramment et figurent sur la plupart des listes des meilleurs livres au monde. Toutefois, la littérature contemporaine, disons d’après-guerre ne semble pas inspirer les lecteurs qui peinent à nommer un seul auteur français qu’ils auraient lu. Alors, ne pensons pas qu’ils auraient apprécié.

Comment cela se fait-il que les livres français se vendent peu à l’étranger ?

Pourquoi les livres français ne se vendent-ils pas à l’étranger alors que les Français lisent énormément de livres anglophones en traduction ? Les lecteurs français lisent beaucoup de livres venant aussi d’autres langues. Cependant, les livres des auteurs français n’atteignent pas le public anglophone. Pour un pays qui compte plus de deux mille prix littéraires c’est étonnant.

Les lecteurs anglophones ne connaissent pas les prix littéraires français

Jean-Marie Le Clézio, prix Nobel de littérature 2008 est un grand inconnu du monde des lecteurs anglophones. Aucun romancier français, exception faite du prix Goncourt Michel Houellebecq, n’a réussi à faire surface sur le marché anglophone.

La place des agent littéraires dans la vente des livres français

Les agents littéraires, qu’ils soient du Royaume-Uni ou des États-Unis, ignorent tout simplement les auteurs français prix littéraire à leur actif ou non. Alors qu’ils savent très bien interpeller le public des lecteurs français pour leur faire connaître leurs auteurs. Et cela, même s’ils n’ont jamais reçu de distinction littéraire.

Pensent-ils que les auteurs français sont trop intellectuels ?

Les lecteurs français

Cependant en France, sur cent romans publiés, quarante-cinq sont des traductions de langue étrangère. Peut-être que tout simplement, les Français sont plus ouverts d’esprit et apprécient de découvrir et d’aimer les auteurs qui viennent d’autre part.

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novembre 23, 2022 By MLC

Reste calme et écris sans discontinuer !

Perso, j’écris ce qui me plaît de la façon dont ça me plaît! Le plus important pour moi est le perfectionnement de mon écriture. J’y travaille. Donc, j’estime que tout le monde a le droit d’écrire absolument ce qui lui plaît. Je trouve logique qu’une personne écrive ce qu’elle veut sur mes livres, tant qu’elle ne m’attaque pas personnellement, car elle ne me connaît pas. La seule chose dont elle peut parler, ce sont mes livres. Qu’il lui plaisent ou non: tous les goûts sont dans la nature et on ne saurait plaire à tout le monde.

En tant qu’auteur, on s’expose au regard des autres dès que l’on publie. Les autres n’ont pas à être des nounours bien polis, mais d’un autre côté, je ne crois pas aux critiques positives ou constructives de la part des lecteurs qu’ils soient critiques, chroniqueurs blogueurs ou autres. Il faut une énorme dose de connaissance pour jauger (pas juger, hein) le potentiel et la valeur d’un livre.

Un grand nombre d’auteurs ont été adulés en leur temps et la postérité les a majoritairement oubliés. Par ailleurs, un aussi grand nombre d’auteurs ont eu peu ou prou de succès du temps de leur vivant et ont été « découverts » longtemps après leur décès et ont remporté des succès incroyables. La gloire est capricieuse, infidèle et fréquemment éphémère.
Si on sait pourquoi on écrit, les critiques positives ou négatives ont peu d’importance.
Je respecte tous les genres de livres, tous les genres d’auteurs et tous les genres de lecteurs. A chacun ses amours !

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septembre 20, 2022 By MLC

L’hypothèse de Copenhague, Oscar Caplan

Un thriller qui démarre lentement, si lentement que j’ai failli le refermer après une cinquantaine de pages. Mais ayant pour principe de toujours terminer un livre si celui-ci est écrit correctement, je l’ai terminé.
Bien m’en a pris. C’est vraiment un livre absolument sublime dans son intrigue, ou devrais-je dire: ses intrigues. Les siècles se superposent dans une structure rhapsodique qui si elle déroute au début ne fait que subjuguer par la suite.

Un auteur inconnu pour moi au début de ma lecture. Ce livre m’a enthousiasmée par sa richesse, son argumentation et des éléments historiques hallucinants.

Présentation de l’éditeur

Qu’est-ce qui relie le pharaon Aménophis IV, « l’hérétique », à la physique des particules ? Et en quoi une telle spéculation scientifique intéresse tant l’Eglise catholique ? Un grand thriller fabuleusement intelligent, fondé sur une « hypothèse » très séduisante.
Oscar Caplan, L’Hypothèse de Copenhague, http://amzn.to/2xa2B0A

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