Et voici Guéguel. La dernière arrivée et la sœur de Iély. Guéguel est un véritable cadeau du ciel. L’éleveuse ne pouvait pas la vendre car elle était malade. Très maigre, elle pesait la moitié de ce qu’elle aurait dû. A deux mois et demi, elle ne faisait encore qu’à peine trois kilos. Mais, tout de suite, elle a volé mon cœur. Sur le trajet de retour dans la voiture, elle s’est tenue toute droite pendant plus d’une heure et elle a fixé la route avec sa tête qui reposait un peu sur mon épaule. Sa position devait être inconfortable, car elle était sur la banquette arrière avec ses petites pattes avant sur le dossier de mon siège, mais elle tenait à voir ce qui se passait. Epuisée, elle s’est ensuite couchée sous la banquette du passager et s’est endormie alors que nous étions presque à la maison. C’était le samedi soir.
Le lendemain, dimanche, Guéguel a vite compris qu’elle pouvait comme els deux autres passer par la chatière. Elle s’en est servie pour aller faire ses petits besoins. Pas une seule fois, Guéguel ne s’est oubliée dans la maison. C’est rare pour un petit chiot. Je la chouchoutais car je voulais qu’elle vive. Je l’ai nourrie avec des croquettes mouillées, bien détrempée. Elle adorait cela. Elle dormait dans mon lit avec moi car elle tremblait le soir. Petit à petit, j’ai vu qu’elle se fortifiait et après deux semaines, elle osait prendre part aux jeux de Ialta et Iély. Sa sœur était clairement très importante pour elle. Le plus amusant, c’est que bien que la plus petite des trois, c’est elle qui montait sans aide sur le divan. Elle se débrouillait tellement bien. Je surveillais de près ses repas et petit à petit elle commençait à dévorer des croquettes sèches. Très vite, elle prit du poids et si on voit encore que c’est elle la plus petite du trio, elle a l’air d’un chien adulte. Elle est juste un peu plus fine, mais elle pèse seulement un kilo de moins que Ialta.