Le style et le travail de Christophe Grandemange ne sont plus à décrire tant son écriture fluide et déliée a déjà séduit de nombreux lecteurs. Une plume éthérée, précise, au service de la vérité, fréquemment enfouie dans les plus petits détails, qui serait peut-être restée dissimulée sans les recherches assidues de l’auteur.
A Nohant chez George Sand remplit à merveille ces conditions. L’ouvrage rapporte avec une grande fidélité la vie à Nohant du temps de George Sand jusqu’à sa mort le 8 juin 1876.
Très bien structurés, avec un sommaire en début d’ouvrage, les épisodes de la vie à Nohant se déroulent sous les yeux du lecteur qui peut, à son gré, parcourir les pages suivant son inspiration. Agrémenté de nombreuses photos et illustrations dont les références se trouvent dans les dernières pages, cet ouvrage est une formidable introduction aux événements qui berçaient la vie à Nohant.
Les invités, les habitués et les membres de la famille passent la revue au cours des mots. Petites brouilles, querelles familiales, maladies, mariages, noces, décès et enterrements se succèdent pour dépeindre le fil des jours au domaine.
Le lecteur curieux de cette vie non exempte de drames, cela va de soi, trouve son compte dans ces pages de Christophe Grandemange comme dans les autres ouvrages de l’auteur qui consacre une grande partie de son temps à faire revivre les personnages qui ont peuplé Nohant.