Une histoire qui enfonce le lecteur au cœur des ténèbres après l’avoir transporté haut et fort sur un arc-en-ciel empli de bonté amicale. Une structure intéressante et efficace servie par une plume légère et plaisante à lire qui ne rechigne pas sur le côté sombre de l’humain. L’auteur tente peut-être encore un peu trop de faire de la littérature, ce qui est inutile. Son écriture fluide lui permettrait d’en faire un peu moins.
Le début serait à revoir, surtout le première phrase, un peu rugueuse, bancale et « ce qu’il rumine » ne nécessite nullement l’ajout « au plus profond de lui-même ». Une précision superflue étant donné qu’on rumine rarement autrement.
Ce ne sont que deux petites remarques qui n’altèrent en rien la puissance évocatrice de cette nouvelle. Un exercice périlleux auquel l’auteur s’adonne avec justesse, justice doit lui être rendue.
« Le champ d’orties » de Céline Saint-Charle dans L’indépanda n° 7, 2019
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