Les relations sociales
Lorsqu’une rupture a été consommée entre deux êtres qui étaient si proches l’un de l’autre que leur relation avait donné naissance à une progéniture, marque indélébile et indéniable de la situation affective dans laquelle se déroulaient une partie de leurs rapports, on ne peut cependant assurer qu’il y ait eu plus qu’un lien banal qui les a uni pour un moment de plus ou moins longue durée, puisque la séparation a révélé ultérieurement l’absence de cette chose recherchée au départ et qu’ils pensaient avoir trouvée l’un dans l’autre, qui fit que l’un alla vers l’autre avec plus ou moins de réciprocité dans la force de l’élan.
Peut-on réellement admettre, c’est-à-dire, sincèrement penser, que l’un des partenaires aurait mis en branle un mécanisme ayant pour seul but de lui procurer un confort (de l’argent, des enfants, une position) ou une amélioration de sa position, reposant sur l’instrumentalisation de l’autre pour réaliser son objectif, jouant par ce fait avec la vie de l’autre ?
L’enjeu dans ce cas parait disproportionné.
Murielle Lucie Clément, La Clarté des ténèbres, sur Amazon, versions papier et numérique: