
Votre texte est ce que le lecteur va lire. Non seulement votre contenu doit être de qualité, mais la présentation doit l’être aussi croyez-moi. Cela fait la différence entre une expérience de lecture agréable et une expérience moins agréable.
Adoptez la simplicité dans le choix de vos polices. J’ai un jour reçu d’un auteur tout un manuscrit en une sorte de police gothique et je préfère vous dire qu’il m’a été impossible de le lire. Après deux pages, mes yeux n’en pouvaient plus et ma vue se brouillait. J’ai abandonné et j’ai renvoyé le texte avec une note.
Si les Lucida Handwriting et consœurs présentent très bien sur des cartes d’anniversaire ou de vœux en tous genres, il en va tout autrement pour un livre. Pour présenter des vœux, la fantaisie est de rigueur ; pour un livre, c’est la sobriété.
En outre, si vous décidez de publier votre livre en version numérique, que ce soit dans la boutique Kindle, Kobo, iBook ou autres, sachez que les polices fantaisistes passent très mal la conversion et subissent des changements qui ne seront pas de votre goût ni de ceux de vos lecteurs.
Les polices qui s’adaptent le mieux aux éditions numériques sont : Times, Times New Roman, Garamond, Helvetica, Arial, Cambria et quelques autres qui sont le plus souvent utilisées par les développeurs ce qui explique leur pouvoir d’adaptation à différents supports.
La présentation d’un livre est une étape si importante qui est, hélas, souvent oubliée par les auteurs indépendants.
