En voyant le trailer « Arrête ton cinéma », l’envie m’a prise de lire le livre qui a inspiré le film. Un je ne sais quoi d’authentique traversait littéralement l’écran. Il est vrai que j’adore Josiane Balasko et le rôle du producteur givré lui va à ravir. Le livre a depuis l’annonce de la sortie été rebaptisé du même nom que le film, mais qu’importe.
Franche rigolade assurée. Peut-être encore plus désopilant lorsque l’on connaît les arcanes du métier d’acteur. Pour moi, c’est l’expérience de l’opéra et de ses productions qui m’a servi de porte d’entrée.
Sybille a été approchée pour écrire le scénario d’un film. Elle y croit et elle accepte toutes les concessions possibles de ses producteurs, tous les changements. Que l’on juge. Au départ, l’histoire tourne autour de trois infirmières qui tombent amoureuses du fils ou du père d’une patient. Au final, la trame de l’histoire est centrée sur trois prostituées (les prettygirls) et trois clients charmants tout en étant passée par un haras avec les gentilles filles qui s’occupaient des chevaux !
En définitive, le film ne se fera pas comme Sybille le pensait. Ni comme l’anticipait le lecteur.
S’il ne s’agit pas de grande littérature, c’est un livre agréable qui se lit facilement et nous montre les envers de la pellicule.
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