Une rencontre peut tout changer. Jean-Philippe Touzeau le démontre dans son roman-fleuve La Femme sans peur.
Qui penserait que Trinity Silverman, une jeune femme brillante, est au dedans d’elle-même tétanisée par ses angoisses ? Cependant, Trinity peine le martyr à chaque épreuve du quotidien. Parler en public est une torture sans nom pour cette conférencière pourtant hors-pair. Un soir, elle fait la connaissance d’un chercheur qui détient la pilule magique qui la délivrera de toutes ses peurs. Selon lui, une seule de ces petites pilules blanches lui procurera aisance et légèreté et lui ôtera ses inhibitions. Trinity accepte le marché proposé et le miracle se produit! Oui, mais pour combien de temps? Qu’importe! Trinity se lance dans l’aventure qui la mènera de pays en pays, ses frayeurs oubliées avec son fidèle petit compagnon Speedy.
Une écriture simple, mais précise emporte le lecteur à la suite de la jeune femme de rebondissement en rebondissements, et lui fait découvrir tout un univers captivant où un petit escargot peut lui en remontrer au sujet de bien des choses. Mais attention, il ne s’agit ici nullement d’héliciculture. Speedy, est un animal de compagnie à l’intelligence raffinée et plein de compassion pour la gente humaine appréhendée par l’odorat.
De toute évidence, Jean-Philippe Touzeau aime rechercher les moindre détails rapporté dans chaque volume avec délices pour la plus grande joie du lecteur. Ce dernier doit croire au merveilleux pour apprécier les péripéties du petit gastéropode à coquille. Une série qui se rapproche des Fourmis de Bernard Werber et laisse le lecteur pénétrer dans un inconnu si peu éloigné du sien pour peu qu’il ose regarder où ses pas le guident.
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