Sont considérés comme écrivains ceux qui pratiquent un métier relevant de l’écriture et particulièrement les romanciers, les nouvellistes, les essayistes, les poètes, les fabulistes, les dramaturges, les critiques littéraires, les pamphlétaires.
Dans cette liste le mot qui m’interpelle est « métier ». Oui, être écrivain est un métier, pas du dilettantisme. En ce sens, métier désigne l’exercice d’une activité humaine, notamment professionnelle. Une profession. Dont on vit. Qui paie les factures et plus si affinités. Selon moi, toutes ces personnes qui mettent « écrivain » comme activité sont dans l’erreur si elles ne vivent pas de leur plume. Je dirais qu’elles sont des auteurs, ce qui n’est déjà pas si mal, mais des écrivains, non. Accoler écrivain à son nom n’est pas nécessairement un signe de fatuité, de vanité, mais plutôt d’ignorance ou peut-être de désir. Si vous voulez être écrivain, travaillez, travaillez, travaillez, mais ne refaites pas les mêmes erreurs. En prenant toujours le même route, vous arriverez obligatoirement au même lieu. Changez de chemin, il est encore temps de bifurquer.
Ce n’est pas après avoir écrit quelques bluettes que l’on devient écrivain. C’est un dur métier qu’il faut apprendre. Et surtout, être sans pardon avec soi-même. Vendre deux ou trois livres dans chaque salon où l’on paie pour être présent, ne fait pas de vous un écrivain. Soyez tolérant avec les autres et impitoyable avec vous-même.