août 26, 2015 By mlc

La mort de Cecil le lion massacré en Afrique

cecil-lionLa mort de Cecil le lion m’a fait réfléchir. Peut-être comme beaucoup de gens. Peut-être pas. En ce qui me concerne, cela m’a fait voir plusieurs choses dont une réflexion qui m’est venue après avoir vu tous les posts et les photos de chasseurs de gros gibier:

La cupidité humaine n’a d’égale que la stupidité, voici pour la première. Pas très original, j’en conviens, mais tout de même bien à me remettre en tête que l’on vit dans le crétinisme ambiant. Partant de là, je me suis dit que tous les maux du monde venaient de deux mots très simples. A savoir: légal et moral.

Ce qui est légal n’est pas toujours moral et ce qui est moral n’est pas toujours légal. De ce fait, tant que les deux ne seront pas intimement liés sur un plan d’égalité, nous continuerons d’avoir ces problèmes qui rendent la vie sur terre si difficile pour certains.

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août 26, 2015 By mlc

Enfin des carcasses !

Les 3Tous les matins, les trois barzoïs, Ialta, Iély et Guéguel, attendent patiemment devant la porte sur le petit talus du jardin. Elles guettent les moindres mouvements venant de la cuisine. Elles s’assoient sur le talus car de là, elles ont une vue plongeante et peuvent observer mes faits et gestes. Pourtant, tous les matins sont différents et seuls certains matins leurs octroient le délice tant attendu: une carcasse de poulet. Toute une carcasse! C’est un régal. Adieu les croquettes, elles broient à plaisir et s’épient l’une l’autre pour voir si par hasard… des fois… qu’un morceau tomberait ou… que l’une laisserait la sienne sans surveillance. Chacune va dans son coin préféré pour mastiquer les os charnus de ce qui fut un volatile.

La première fois que la petite meute a reçu une carcasse pour le déjeuner, plus d’une demi-heure a été nécessaire pour tout déguster. Maintenant, quelques mois plus tard, une dizaine de minutes à peine pour tout faire disparaître et elles en sont à lécher le sol pour le moindre petit reste ou tout simplement pour l’odeur. Sentir, humer, c’est déjà ou encore se régaler.

Le soir, lorsque les carcasses sont sorties du congélateur, c’est une attente en vue qui se prépare. Les aller et retour en direction de la cuisine se font très nombreuses. Mais, la cuisine est un espace interdit et la barrière blanche est là pour le rappeler. Qu’importe, on se couche devant et on se délecte du fumet subtil seulement discernable pour les museaux avertis des demoiselles. Quoique,  quelqu’un d’autre s’accommode aussi fort bien de ces délicats plaisirs odorants : c’est Djiago, le seigneur félin des lieux que je vous présenterai prochainement.

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août 26, 2015 By mlc

Au salon du livre

545px-Blason_de_la_ville_de_Cluis_(36).svgPresque toutes les villes et tous les villages ont maintenant un Salon du livre. Alors, ici nous allons aussi en avoir un. Au mois de septembre, le samedi 26, tous les auteurs et les éditeurs du Centre sont invités à venir participer au Salon du livre de

Cluis. Les modalités sont très simples. Il suffit de s’inscrire au Syndicat d’initiative de Cluis  par le formulaire de contact  ou en téléphonant (0254 31 22 13) pour réserver un emplacement. Une fois sur place, le jour même, la modique somme de 5 € sera facturée, ce qui permettra de s’acquitter de la redevance.

Le Salon est en premier lieu pour les auteurs et les éditeurs du Centre, mais bien entendu, tous les éditeurs et auteurs sont les bienvenus et nous leur souhaitons déjà de pouvoir rencontrer le plus possible de lecteurs.

La manifestation est organisée par l’Association Littérature et Musique, qui a également organisé en 2013 le colloque « Andreï Makine versus Gabriel Osmonde » et la « Semaine franco-russe » à Cluis au mois de septembre.

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août 24, 2015 By mlc

Suis-je Charlie?

Suis-je CharlieQuelques mois après les attentats de Paris du 11 janvier, il est bon de réfléchir sur ce que nous en avons appris. J’ignore s’il faut comparer ces dates au 11 septembre américain, mais je n’en ai pas l’impression, bien que cela a été à maintes fois repris dans les média. Deux hommes qui entrent dans un bureau avec des mitraillettes et tuent tout ce qui bouge est incomparable, quoi impact, à des avions plein de passagers qui se jettent sur des gratte-ciel. Une course poursuite dans Paris et ses environs, un homme qui en tue d’autres dans un supermarché sont deux événements qui ne rattraperont jamais la vision d’hommes et de femmes se propulsant dans le vide d’une vingtaine d’étages. En revanche, les marches qui s’organisèrent en un tant record avec plusieurs millions de personnes sont nettement plus impressionnantes que les milliers de gerbes de fleurs déposées près de ce qui restait des tours jumelles. Les bagarres qui découlent entre les employés et la direction à propos des millions récupérés sont également divergents. En outre, à Paris, on a parlé de « liberté d’expression » ce qui n’était nullement le cas à New-York. Peut-être que les gens ont été amenés à comparer les deux événements à cause du passeport à New-York et de la carte d’identité à Paris trouvés tous les deux sur les lieux de l’horreur.

Justement de ces documents d’identité parlons-en. Ce matin, je regardais une émission allemande en replay où un journaliste expliquait tout simplement et avec un grand sentiment de conviction qu’il s’agissait d’un « prétendu attentat ». Il parlait de Charlie. J’aurais bien voulu pouvoir demander à cet homme s’il voyait aussi des « prétendus morts ». La plupart du temps, je donne le bénéfice du doute aux théories du complot. « Pourquoi pas? »,  me dis-je. Il y a tant de choses possibles dont on ignore absolument le fin du fin. Sans aller chercher très loin, dans la nature même. Mais, là, accuser le gouvernement français d’avoir laisser faire ces attentats car cela permettait de faire passer des lois liberticides, cela me semble un peu gros. En tout cas, si j’étais la responsable de la « manipulation de la terreur », je suppose que je serais légèrement plus créative et que je choisirais un autre moyen pour effrayer les gens et les tenir sous ma coupe. Tout aussi bien avec Charlie, qu’avec le 11 septembre américain, les aléas étaient beaucoup trop nombreux et laisser trop de choses au hasard pourrait résulter en un fiasco. Par ailleurs, il se peut aussi que nous ayons à faire à de parfaits imbéciles sans imagination, mais un avion jeté sur la Tour Eiffel ou l’eau de la Seine détournée aurait tout de même eu plus de gueule.

Dessin: © PicMonkey-Collage

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août 23, 2015 By mlc

De vous à moi

mode-écriture2Lorsque j’étais enfant, j’avais coutume de dire « Quand je serais grande, je serais écrivain. ». C’est la réponse que je donnais invariablement à la sempiternelle question « Qu’est-ce que tu veux faire plus tard? ».

Mes parents, qui étaient de grands lecteurs, avaient soit peu confiance en mes talents, soit qu’ils jugeaient cette profession incapable de nourrir son homme (en l’occurence sa femme), ne relevaient jamais mes réponses. Ils se contentaient de me fixer incrédules.

De toute évidence, leurs lectures leur ayant fait découvrir les biographies de Gérard de Nerval, Romain Gary, Mireille Sorgue, Pierre Drieu la Rochelle, Chamfort, Nelly Arcan, Henri de Montherlant, Vladimir Maïakovski, Stefan Zweig, Yukio Mishima, Virginia Woolf, une longue liste d’auteurs qui avaient devancé l’heure de leur mort commencée avec Sénéque, on ne saurait leur donner complètement tort. Ils craignaient pour ma vie. Ajoutez à cela que j’aimais peindre et admirait Vincent van Gogh et vous serez en droit de vous demander s’ils me voyaient déjà en grande suicidée ou en auteur à succès. Je ne saurais vous le dire. Toujours est-il que la conversation prenait un autre tout après avoir hoqueté quelques secondes.

Des pérégrinations diverses me firent perdre un grand nombre de mes écrits en toute sorte. Quelques-uns furent miraculeusement sauvés.

Etant persuadée qu’il me fallait acquérir une réserve de souvenirs conséquente pour ensuite les confier au papier, car c’est ainsi que je m’imaginais le métier d’écrivain, je voyageais, visitant tous les pays que je pouvais. Les voyages forment la jeunesse comme chacun le sait. Je sautais d’un avion à l’autre me gargarisant de mots comme « vols transcontinentaux », plus magique que « vols internationaux ». Je remplissais des cahiers les uns après les autres.

Puis, me vint l’idée d’être publiée. Inconsciente et ignorante j’envoyais mes écrits à plusieurs éditeurs. L’un d’eux eut l’amabilité de m’envoyer un contrat. Mon manuscrit avait eu l’heur de lui plaire. Une fois le contrat signé, il me le renvoya avec sur chaque pages des ratures et des remarques tracés à gros traits rouges: « Mal écrit », « Mieux écrire », « Expliquez », « Quel rapport? », et celui qui faisait mal « Supprimez ». Mais, le pire de tous était cet horrible « Anglicisme » généralement souligné deux fois!

Passer une licence à l’université me paraissait la solution adéquate pour réapprendre un français correct que trop d’années passées à l’étranger m’avaient fait oublié. Ma langue maternelle s’était émoussée au contact de toutes les autres de même que les discussions menées avec des locuteurs dont la langue de Molière était la deuxième, voire troisième langue parlée.

Cette année à l’université me fut bénéfique. Je lisais énormément, devais remettre des dissertations en français, et les cours étaient donnés dans un français impeccable. Un vrai bonheur.

Ma licence en poche, je me décidais pour un Master tant cette situation me plaisait et je prenais autant de cours que mon emploi du temps le permettait. Entre-temps, mon éditeur avait publié « Mongolie-Mandchourie-Sibérie ». Je perfectionnais mon écriture tout en côtoyant avec assiduité tous les grands de la littérature à la bibliothèque.

J’écrivais des articles, puis ce fut « Baudelaire et la musique » aux Editions Sahar et enfin un mémoire sur Michel Houellebecq qui fut accepter par un autre éditeur. « Houellebecq, Sperme et sang » le premier livre universitaire sur l’auteur devint une référence.

Mais, pourquoi m’arrêter en si bon chemin? Pourquoi m’arrêter au Master? Autant profiter de l’expérience acquise en recherche et écrire une thèse. Ce que je fis et j’obtins mon doctorat ès Lettres avec « Andreï Makine. Présence de l’absence: une poétique de l’art (Photographie, cinéma, musique) ».

Ma thèse, elle aussi fut publiée.

Tout cela sans discontinuer d’écrire et de publier.

Je vous confie mon parcours afin que vous sachiez qu’il n’est jamais trop tard et que si j’ai réussi, vous aussi pourrez réussir.

Votre cheminement sera différent du mien, puisque nous sommes des personnes différentes, mais vous y parviendrez et je vais vous y aider. En écrivant ce livre, je veux vous éviter un long parcours et vous faire profiter de mon expérience.

Avec de la persévérance, vous arriverez à écrire votre livre. Et, après l’avoir publié, vous en écrirez plusieurs et… qui sait ce qui peux se passer… oui, il ne faudra surtout pas vous arrêter au premier.

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