Aventure Litteraire

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février 16, 2016 By mlc

Chris Simon: Lacan et la boîte de mouchoirs. L’intégrale

Lacan1Lacan et la boîte de mouchoirs de Chris Simon est un livre surprenant tant l’écriture en est ciselée. Il s’agit de littérature, la vraie, celle que l’on rencontre peut-être un peut trop rarement de nos jours parmi ces auteurs fortement médiatisés. L’auteur a, non seulement une vision, mais sait la transmettre par les termes judicieusement choisis. Des mots précis, justes, goûteux, qui répercutent et retentissent en le lecteur longtemps après le livre refermé.

Il émane une suavité du livre que seul l’amour du langage fait naître ; une apesanteur évoquant les fines dentelles aériennes de Brugge transposées en belles-lettres. La transcendance engendrée par des phrases arachnéennes emporte le lecteur dans une délectation sans pareille dans l’univers de la psychanalyse et ses aléas.

Un livre doit nous ouvrir des portes sur le monde si possible, mais encore plus des portes en nous-mêmes. Sinon à quoi bon? A quoi bon lire si ce n’est pour accéder à une connaissance accrue de notre moi et des autres ? Lacan et la boîte de mouchoirs réussit cet exploit de  divertir son lecteur tout en le menant à l’introspection nécessaire pour discerner en soi les concordances au monde extérieur.

Lacan integrPourquoi entamer une analyse longue et fastidieuse si on peut lire Lacan et la boîte de mouchoirs ! Saison après saison, les personnages initient le lecteur en déployant leurs affres et leurs bonheurs. Chacun diffère de l’autre, mais tous ont en commun de nous être semblables portraiturés avec délicatesse sous la plume de Chris Simon.

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Classé sous :Critique littéraire Balisé avec :auteurs médiatisés, f, Lacan, littérature, psychanalyse, séance de psychanalyse

février 3, 2016 By mlc

La Clarté des ténèbres, extrait

ClartéLes relations sociales

Lorsqu’une rupture a été consommée entre deux êtres qui étaient si proches l’un de l’autre que leur relation avait donné naissance à une progéniture, marque indélébile et indéniable de la situation affective dans laquelle se déroulaient une partie de leurs rapports, on ne peut cependant assurer qu’il y ait eu plus qu’un lien banal qui les a uni pour un moment de plus ou moins longue durée, puisque la séparation a révélé ultérieurement l’absence de cette chose recherchée au départ et qu’ils pensaient avoir trouvée l’un dans l’autre, qui fit que l’un alla vers l’autre avec plus ou moins de réciprocité dans la force de l’élan.

Peut-on réellement admettre, c’est-à-dire, sincèrement penser, que l’un des partenaires aurait mis en branle un mécanisme ayant pour seul but de lui procurer un confort (de l’argent, des enfants, une position) ou une amélioration de sa position, reposant sur l’instrumentalisation de l’autre pour réaliser son objectif, jouant par ce fait avec la vie de l’autre ?

L’enjeu dans ce cas parait disproportionné.

Murielle Lucie Clément, La Clarté des ténèbres, sur Amazon, versions papier et numérique:

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