novembre 8, 2015 By mlc

Une bonne lecture pour se détendre

quel pétrinLa plupart des lecteurs, encore maintenant, et pire encore les éditeurs, lorsqu’on leur parle de romans auto-édités fronce le nez et respire comme s’il y avait une mauvaise odeur. A notre avis, ils n’ont pas vraiment pris le courage de lire quelques romans des Indés d’Amazon ou de Kobo et c’est bien dommage. S’ils prenaient seulement le temps de lire Quel pétrin. Faute de blé la boulangère à des idées de Cécile Barré, il est clair qu’il changeraient d’idée. Pendant plusieurs générations, le tenant du titre de champion dans le genre de comédie villageoise revenait à Clochemerle de Gabriel Chevalier auquel nous avons pensé dès les premières pages. Céline Barré a peut-être bien dépassé le record homologué !

Nous ne pouvons que vous en conseiller la lecture si vous désirez un moment tranquille à rire aux éclats dans votre fauteuil ou au chaud sous votre couette ou pourquoi pas, pelotonné au coin du feu. C’est cette dernière option que nous avons choisie et, croyez bien que nous sommes loin de le regretter. Une écriture dont les clichés sont exclus, où le suspense vous fait tourner les pages et qui vous entraine dans des situations surprenantes et décalées qui pourtant coulent de source et nous paraissent tout à fait normales est tout ce que nous aimons pour nous détendre. Il est  agréable de suivre les pensées de chacun de ces personnages que l’on semble connaître et de comprendre leurs problèmes personnels en gardant un œil sur le fil de l’histoire.

Un roman qui fait rire tout en étant subtil, avec des personnages loufoques, mais plus vrais que nature et une situation rocambolesque, mais vraisemblable, voilà une lecture pour se détendre pendant un après-midi ou une soirée de fin de semaine. Tresville sur mer, village fictif dans le Corentin, comporte des habitants assez atypiques mais, tellement reconnaissables !

Jocelyne, la boulangère devient une sorte de reine du patelin en briguant le siège mairesse après qu’elle a eu quelques idées bien frappées pour sauver les habitants d’une infâme réunification cadastrale qui serait tout à leur désavantage. Peut-être est-il préférable de s’en remettre au résumé de l’auteur elle-même:

Jocelyne, boulangère quarantenaire, s’ennuie ferme dans sa ville du Cotentin. À la faveur d’une décision politique saugrenue, elle va reprendre en main le cours de son existence ainsi que celui de sa commune peuplée d’administrés au caractère bien trempé.

Comment va-t-elle faire pour lutter contre la toute puissance du Président de France ?

Son fidèle époux va-t-il résister aux assauts répétés de leur nouvelle vendeuse : sexy en diable, bonne à pas grand chose mais prête à tout ?

Jocelyne va, au fil de ses mésaventures, se révéler à elle-même ainsi qu’aux autres.

Dans ce pétrin, vous trouverez des personnages hauts en couleur : des aristos, des gens « normaux », quelques hurluberlus, un réalisateur de films pornos, un curé pas très catholique ainsi qu’un insupportable président.

Afin que la pâte lève bien, l’auteure a ajouté une pincée d’adultère, du suspense finement tranché, une bonne dose de solidarité mais aussi quelques zestes de lâcheté. Le tout nappé d’humour et de fantaisie.

 Pour une fois qu’une quatrième de couverture ne trompe pas le lecteur, cela vaut la peine d’être mentionné ! En allant sur le site Wix dédié au livre, on apprend que l’auteur a supprimé plusieurs de ses personnages. Pensant bien faire, elle a suivi en cela les conseils de « docteurs » du roman. On espère de tout cœur qu’elle leur redonnera vie dans le deuxième volet de ce roman qui ne saurait tarder à paraître tant le premier a du succès. En effet, à l’heure où j’écris ces quelques lignes, Quel pétrin est numéro 1 des meilleures ventes sur Amazon. Un succès bien mérité, selon nous.

Céline Barré, Quel pétrin. Faute de blé la boulangère a des idées… , Amazon.fr, 2015

Site Wix de Quel pétrin

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novembre 7, 2015 By mlc

Revenons sur quelques événements oubliés

DSCN1732Lorsque au mois de mai 2002 Pim Fortuyn se fait assassiner dans le Parc des Médias à Hilversum, beaucoup de gens soupiraient : « Pourvu que ce ne soit pas un Marocain qui ait fait le coup. » Quand Théo van Gogh s’est fait brutalement tué le 2 novembre 2004, les gens se sont écrié : « Bien sûr que c’est un Marocain qui a fait le coup ! » Deux ans avaient totalement changé la donne. Que s’était-il passé depuis ? Difficile de savoir. La seule possibilité offerte est la constatation. Le maire ne s’y est pas trompé qui a lancé le soir de l’assassinat de Théo une démonstration de « colère rangée » sur la place du Dam et invité tous les citoyens à y participer. Le but : démontré sa colère en faisant le plus de bruit possible en tapant sur des casseroles, des couvercles ou des tambours. Un vacarme effroyable s’est alors élevé de la place traduisant le ras-le-bol des habitants. « Non à la violence » était le mot d’ordre.

Théo van Gogh avait une idée très précise sur le meurtre de Pym Fortuyn. Selon lui, il s’agissait d’un complot politique. Il avait des preuves. Avant de réaliser Submission, le film qui lui a valu d’être honni par la communauté musulmane, il avait déjà réuni un scénario et des acteurs pour le film qui lui tenait tellement à cœur : 06/05. Un film où il démontre que le meurtre de Pym Fortuyn n’était pas le travail d’un homme isolé mais que Den Haag (La ville où siège le gouvernement) savait que cela serait. Ni Pym Fortuyn qui voulait redonner les Pays-Bas aux Hollandais de souche et limiter l’immigration de tous les pays, ni Théo van Gogh qui traitait les musulmans de « baiseurs de chèvres » (sic) en public dans ses colonnes de la presse et à la télévision ne sont plus. Ce qu’il reste ce sont les problèmes d’une société qui applique le plus souvent la politique de l’autruche. La tolérance a conduit à l’ingérence dans plusieurs domaines. Les réfugiés en font souvent les frais.

Nous venons d’avoir un incendie dans une prison spécialement conçue qui a coûté la vie a 11 d’entre eux. Cependant, le public n’est pas tellement ému, mis à part certains activistes qui reprochent au ministre Rita Verdonk leur mort. Ici et là des banderoles sont accrochées aux fenêtres avec des textes qui ne trompent pas « Rita, alors et maintenant tu n’a toujours pas de sang sur les mains ? » ou « Personne n’est illégal ! » On aurait tiré à balles réelles sur le bureau du ministre. Quelques jours plus tard, la sécurité intérieure déclarait qu’il s’agissait d’une fausse alerte. Personne n’aurait tiré. Toutefois, entre-temps, la police avait eu le temps d’expulser les squatters du bâtiment d’où le tir fantôme serait parti.

Il n’y avait donc eu aucun tir visant le bureau de la ministre. Cependant, l’excuse avait servi et les squatters avaient disparu « aidés » en cela par les forces de l’ordre.

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novembre 5, 2015 By mlc

Il y a dix ans aux Pays-Bas, j’écrivais ceci

2Il semblerait que les Pays-Bas soient entrés dans une période de violence depuis longtemps disparue. Tout d’abord, ce sont les jeunes de Rotterdam qui ont brûlé des voitures en imitation aux jeunes des banlieues de France. Puis, mardi soir le 15 novembre (2010), un activiste a été tué par balles. Il s’agit de Louis Sévéke, 41 ans, qui luttait contre les fautes de la justice mais, surtout celles du bureau de renseignements néerlandais et la manière dont les informations personnelles, souvent acquises de façon non réglementaire, étaient utilisées au détriment de certaines personnes. Des témoins affirment qu’il a été tué de deux balles dans la tête et qu’il est décédé sur place suite à ses blessures. Cela ressemblerait à un règlement de comptes, à n’en pas douter.

Louis Sévéke se battait uniquement en intentant des procès tant aux forces de la police dont les performances inadéquates entraînaient le chaos et des fautes graves à l’encontre de civils qu’au service des renseignements de la sécurité intérieure.

Par ailleurs, de nombreuses menaces ont été proférées à l’adresse de la plupart des élus de la province Noord-Holland. Le maire d’Amsterdam, entre autres, ne fonctionne plus que sous la protection de la police.

Tout cela concourre à semer la panique parmi les Néerlandais dont la réputation de sobriété et de calme commence à s’effriter. Que l’on songe aux deux musulmans de retour du Ramadan qui dans le train en provenance de l’Allemagne se sont vus arrêtés par la police alors qu’ils se préparaient à la prière en faisant leurs ablutions dans les toilettes. Ils ont porté plainte contre la discrimination dont ils auraient été l’objet. En effet, leur seul crime était de porter la djellaba.

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novembre 4, 2015 By mlc

Lounarsky et Lufthansa se portent bien

IMG_0772Voici maintenant presque 6 semaines que Lounarsky et Lufthansa sont entrés dans notre vie au Montet. De petits bébés fragiles pouvant tout juste se trainer sur leurs petites pattes, ils sont devenus de robustes chatons qui courent, grimpent, s’amusent et sont absolument adorables. Ils me connaissent comme une personne qui vient leur rendre visite régulièrement (ils habitent au premier étage car Iély, Ialta et Guéguel restent toujours au rez-de-chaussée) et qui dort avec eux. Non seulement, ils apprécient que je leur apporte des friandises, mais ils aiment aussi jouer près de moi quand je viens. Bref, nous avons développer une grand complicité et j’adore me plonger dans leur regard fripon.

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octobre 22, 2015 By mlc

Les araignées sont des êtres sensibles

araignéeJ’en suis de plus en plus convaincue, les araignées sont des êtres sensibles et très réceptifs à la communication. Souvent le soir, lorsque je vais prendre ma douche, une araignée a élu domicile dans le  bac. Ou bien sur le rideau ou alors sur les carreaux de faïence. Ce soir encore, après avoir commencé à faire couler l’eau, je vis une araignée accrochée sur un papillon du rideau de plastic. Elle essayait de partir. Je lui parlait doucement pour lui demander de ne pas bouger car si elle le faisait, elle risquait d’être aspergée d’eau chaude et emportée par le courant. Elle comprit ce que je lui expliquait et elle restait immobile. « Ne t’inquiète pas, tu pourras bientôt partir lorsque l’eau s’arrêtera de couler et que je sortirai. »

Dès que je sortis en prenant soin de ne pas secouer le rideau, je lui dis que tout danger était écarté pour elle, et elle remua les pattes en signe d’assentiment ou de remerciement peut-être. A peine étais-je en train de me sécher, qu’elle se laissait glisser sur son fil sur une vingtaine de centimètres et attendait apparemment que l’eau refroidisse pour aller boire. Tout en me brossant les cheveux, je la guettait mine de rien et c’est exactement ce qu’elle fit. Elle descendit encore plus bas, puis plus bas tel un alpiniste qui descend en rappel et après quelques minutes elle pouvait se promener sur la faïence du bac complètement refroidi.

Cela me surprend toujours de voir comme les araignée sont sensibles à notre voix et ne paniquent pas si on leur parle doucement. Cela les tranquillise alors que les cris les terrifient et elles se mettent à courir dans tous les sens.

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