La Slovène de Cédric Charles Antoine est un roman que l’on prend en mains et pompe à grande vitesse sans le lâcher avant la dernière ligne. C’est souvent le cas avec les ouvrages de cet auteur qui a le don d’embarquer ses lecteurs à la suite de ses héros dans des aventures rocambolesques, mais si bien ficelées. Cette fois-ci, ce sera dans les Balkans que se fera le voyage. Un rythme soutenu et une écriture concise rendent la narration haletante dans une intrigue d’une subtilité indiscutable.
La mère de Lenz, autrichienne, fait une chute malencontreuse qui lui devient fatale. Sur son lit de mort, ses doigts se crispent sur le tableau d’un monastère en Slovénie. Lenz décide de passer la frontière et part à la conquête de son passé pour évacuer le stress du deuil.
Tout débute avec des regrets, regrets d’avoir mal connu sa mère, regrets d’abandonner un chien qui lui avait offert son amour, regrets d’avoir négliger les avertissements de personnes bien intentionnées, bref, on l’aura compris, Lenz est loin de mener une vie émotionnelle paisible. Mais tout bascule lorsqu’il fait des rencontres dignes de contes de fées dans des régions reculées de l’ex-Yougoslavie.
Très bien documenté, La Slovène reflète l’art de conteur de Cédric Charles Antoine qui sait garder jusqu’à la dernière page le suspense incontestable qui anime ce roman de bout en bout.
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