février 4, 2016 By mlc

Crime à l’université de Murielle Lucie Clément

CrimeUnivEn versions papier et numérique : http://amzn.to/1nlSmQ8

Crime à l’université

« Gerrit Hartevelt cogitait. Quelque chose clochait, mais il ne savait quoi. Il regrettait que son frère ait renvoyé Ilse chez elle. Il aurait voulu lui faire jouer la scène. Qu’à cela ne tienne, il le lui demanderait plus tard le lendemain. Il en était là de ses pensées, incapable de mettre le doigt sur le détail qui le turlupinait lorsqu’il vit Iris, la première secrétaire, prendre un trousseau de clés dans le tiroir de son bureau et se diriger vers une salle dont il ignorait l’existence ne l’ayant pas remarquée à sa précédente visite. Iris, à l’encontre de Georgia, était une grande femme blonde à la démarche rapide. Elle passa devant lui, marmonna ce qui devait ressembler à une excuse, introduisit sa clé dans la serrure, abaissa la clenche de la porte, ouvrit celle-ci et pénétra dans la pénombre de la pièce où elle actionna un interrupteur d’électricité. Plongé dans ses réflexions, Hartevelt l’observait sans la voir, mais le cri abominable qu’elle poussa avant de s’effondrer le réveilla instantanément et il se précipita à son secours. Le spectacle offert à sa vue le sidéra à tel point qu’il en oublia presque Iris écroulée à ses pieds. »

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février 3, 2016 By mlc

Crime à Amsterdam – sortie le 21 mars 2016

bateauLes enfants riaient et sautaient dans les boules rouges, vertes et bleues, les couleurs du Transvaal. D’autres hurlaient à l’assaut d’un château gonflable qui érigeait ses tours et ses donjons crénelés sous les arbres. Des meurtrières pointaient des carabines en plastique, maniées par les défenseurs. Les attaquants vociféraient et fendaient l’air de leurs sabres en bois.

Une princesse attendait nonchalamment l’issue du combat et sa délivrance et les encourageait du haut de la muraille. Une perruque un peu de travers pendouillait le long de ses joues fardées pour l’occasion comme des pommes d’Api et emmêlait ses boucles sur une robe longue bleu pastel. Sa servante lui apportait une tasse de thé sans se préoccuper de la bataille qui rageait à leurs pieds.

– Un sucre ou deux, votre Altesse ?

– Mais, non ! Sa Majesté !

– Alors, tu es la reine !

– Non, je suis la princesse !

– Ben alors… c’est votre Altesse ! »

La belle princesse haussa les épaules subjuguée, mais non convaincue par l’autorité de sa domestique qui la dépassait d’une bonne tête.

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février 3, 2016 By mlc

La Clarté des ténèbres, extrait

ClartéLes relations sociales

Lorsqu’une rupture a été consommée entre deux êtres qui étaient si proches l’un de l’autre que leur relation avait donné naissance à une progéniture, marque indélébile et indéniable de la situation affective dans laquelle se déroulaient une partie de leurs rapports, on ne peut cependant assurer qu’il y ait eu plus qu’un lien banal qui les a uni pour un moment de plus ou moins longue durée, puisque la séparation a révélé ultérieurement l’absence de cette chose recherchée au départ et qu’ils pensaient avoir trouvée l’un dans l’autre, qui fit que l’un alla vers l’autre avec plus ou moins de réciprocité dans la force de l’élan.

Peut-on réellement admettre, c’est-à-dire, sincèrement penser, que l’un des partenaires aurait mis en branle un mécanisme ayant pour seul but de lui procurer un confort (de l’argent, des enfants, une position) ou une amélioration de sa position, reposant sur l’instrumentalisation de l’autre pour réaliser son objectif, jouant par ce fait avec la vie de l’autre ?

L’enjeu dans ce cas parait disproportionné.

Murielle Lucie Clément, La Clarté des ténèbres, sur Amazon, versions papier et numérique:

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février 1, 2016 By mlc

Guéguel, l’élégance impériale personnifiée du barzoï

Guéguel 1Guéguel m’a été donnée parce que l’éleveuse pensait qu’elle ne pourrait pas survivre. Elle était si maigre et si fragile. A deux mois, elle pesait à peine 3 kilos. Mais, tout de suite, elle se révéla d’une grande intelligence. Pendant tout le trajet dans la voiture, elle n’a pas dormi. Elle se tenait debout avec ses petites pattes appuyées sur le dossier de mon siège et elle regardait la route devant nous.  Elle n’a pas été malade non plus. On aurait dit qu’elle surveillait ce qui se passait.

Guéguel 2Arrivée le samedi soir à la maison, Guéguel a découvert la chatière à la suite des deux autres et jamais elle n’a fait ses besoins dans la maison. Inutile de le lui apprendre. Si petite et si efficace. Elle dormait avec moi car elle tremblait souvent et j’avais peur que ce soit de froid. Elle suivait sa sœur Iély partout, même si cette dernière ne lui prêtait pas toujours attention. Je l’ai nourri aux croquettes mouillées. Elle les digérait bien et a vite pris du poids. Guéguel reste ma petite, ou la petite car je l’ai bichonnée encore plus que les deux autres. J’avais si peur qu’elle ne vive pas.

GuéguelElle a grandi, heureusement, mais reste plus petite que les deux autres, un peu mince. Elle est craintive par moments. En revanche, elle est d’une élégance impériale.

Guéguel adore monter la garde sur un monticule. Elle guette le renard et s’excite quand passe un lièvre ou un lapin. Celui qui s’aventure dans le champ a de toute évidence une très mauvaise idée!

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février 1, 2016 By mlc

La Clarté des ténèbres, extrait

Les relations sociales

Lorsqu’une rupture a été consommée entre deux êtres qui étaient si proches l’un de l’autre que leur relation avait donné naissance à une progéniture, marque indélébile et indéniable de la situation affective dans laquelle se déroulaient une partie de leurs rapports, on ne peut cependant assurer qu’il y ait eu plus qu’un lien banal qui les a uni pour un moment de plus ou moins longue durée, puisque la séparation a révélé ultérieurement l’absence de cette chose recherchée au départ et qu’ils pensaient avoir trouvée l’un dans l’autre, qui fit que l’un alla vers l’autre avec plus ou moins de réciprocité dans la force de l’élan.

Peut-on réellement admettre, c’est-à-dire, sincèrement penser, que l’un des partenaires aurait mis en branle un mécanisme ayant pour seul but de lui procurer un confort (de l’argent, des enfants, une position) ou une amélioration de sa position, reposant sur l’instrumentalisation de l’autre pour réaliser son objectif, jouant par ce fait avec la vie de l’autre ?

L’enjeu dans ce cas parait disproportionné.

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