mars 3, 2016 By mlc

Cédric Charles ANTOINE, Le Messager du parc

MessagerLa morale de ce roman, orchestré de façon magistrale, pourrait être : « C’est une fois perdu que l’on reconnait son bonheur ». C’est aussi un peu ce que vit Chris le héros de cette aventure hors du commun. Il a tout pour être heureux: une femme charmante, des filles ravissantes, des parents qui l’adorent, une entreprise florissante et pourtant, il est malheureux comme les pierres car il se sent tiraillé entre son Jura natal et la capitale parisienne où il vit.

A la suite d’une nuit de biture, affalé dans un parc, il rencontre un vieillard à qui il se confie. Ce dernier lui suggère une solution radicale: partir à l’aventure et tout laisser derrière lui pour enfin se retrouver. Chris, tenté par l’appel de l’inattendu, part et abandonne femme, enfants, famille, entreprise.

Des péripéties homériques l’attendent sur un périple qui le conduit au hasard de Londres en Ecosse. Le retournement de la fin est irrésistible dans son incongruité: Agatha Christie mitigé de Sherlock Holmes avec une légère touche de Stephen King !

Cédric Charles Antoine possède l’art de surprendre les plus chevronnés des lecteurs. Comment imaginé une pareille intrigue! On débute dans un asile, pour se retrouver à l’hôpital et en maison de convalescence après un séjour prolongé et involontaire sur une île écossaise. S’enchevêtrent ainsi les destinées de plusieurs couples qui exécutent une ronde infernale dont celle de Chris n’est pas la moindre.

Une écriture soignée, travaillée dans les plus infimes détails, assure une plongée dans l’univers si proche et si lointain de l’âme humaine tourmentée.

Cédric Charles ANTOINE, Le Messager du parc sur Amazon : amzn.to/1WX710e

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mars 2, 2016 By mlc

Un peu d’orthographe avec les paronymes (5)

Comment best-seller kindleLes paronymes

Le paronyme (du gr. para, à côté, et onoma, nom) est un mot qui, tout en offrant avec un autre mot une grande ressemblance de forme, d’orthographe et de sonorité, n’a souvent aucune parenté de sens avec celui-cil Aussi, trompées par cette ressemblance, beaucoup de personnes les emploient l’un pour l’autre ce qui est toujours une faute grave. Parfois, le paronyme se confond avec le barbarisme.

Pour un certain nombre de ces paronymes l’équivoque n’est guère possible ; en revanche, pour d’autres, que nous définissons ci-dessous, il est permis d’hésiter.

assécher et dessécher

Assécher, c’est mettre à sec : assécher un marais, un bassin. Dessécher, c’est rendre sec : le soleil lui a desséché la peau.

atterrage, atterrissage et atterrissement

L’atterrage est une zone de la mer voisine de la mer. L’atterrissage est l’action d’atterrir, de toucher terre aussi bien pour un avion que pour un ballon ou un navire ; le mot a été également employé lorsque les astronautes arrivèrent sur la lune. Signalons ici que, à cet effet, alunir et alunissage sont aussi utilisés, mais ces deux néologismes ont été rejetés par l’Académie qui a recommandé « atterrir et atterrissage sur la lune ». On les trouve néanmoins dans un certain nombre de dictionnaires tels que dans le Grand Larousse encyclopédique, le Grand Larousse de la langue française et dans le Robert. Quant à atterrissement, c’est un terme de géologie qui sert à désigner les amas de terre ou de sable apportées par les eaux ; ainsi, les alluvions apportées par un fleuve forment des atterrissements ; les barres, les deltas, etc., sont formés par des atterrissements.

bailler, bâiller et bayer

Bailler (sans accent circonflexe sur l’a) signifie donner ou mettre en main. (Ex. : Baillez-moi l’argent que vous me devez.) Le mot est peu employé aujourd’hui dans ce sens, mais il l’est encore dans certaines expressions figurées comme « vous me la baillez belle », c’est-à-dire vous voulez m’en faire accroire. Bâiller (avec un accent circonflexe sur l’a) c’est respirer en ouvrant largement la bouche. Quant à bayer, qui a la même origine latine que bâiller, il n’est plus guère employé actuellement que dans l’expression « bayer aux corneilles », c’est-à-dire regarder niaisement en l’air, la bouche ouverte.

Extrait du livre de Pr Tocquet, Comment avoir une orthographe qui mène au Succès, Évitez les pièges de l’orthographe

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février 24, 2016 By mlc

Un peu d’orthographe avec les paronymes (4)

Comment best-seller kindleLes Paronymes

Le paronyme (du gr. para, à côté, et onoma, nom) est un mot qui, tout en offrant avec un autre mot une grande ressemblance de forme, d’orthographe et de sonorité, n’a souvent aucune parenté de sens avec celui-cil Aussi, trompées par cette ressemblance, beaucoup de personnes les emploient l’un pour l’autre ce qui est toujours une faute grave. Parfois, le paronyme se confond avec le barbarisme.

Pour un certain nombre de ces paronymes l’équivoque n’est guère possible ; en revanche, pour d’autres, que nous définissons ci-dessous, il est permis d’hésiter.

amnistie et armistice

Une amnistie présidentielle permettra par exemple que votre contravention soit annulée. Un armistice est une trêve dans les hostilités.

anoblir et ennoblir

Ces deux verbes ont le même sens, mais anoblir sera utilisé au sens propre (conférer un titre de noblesse) alors qu’ennoblir a un sens figuré : élever moralement.

aplanir et aplatir

Aplanir, c’est égaliser, rendre uni et donc au sens figuré faciliter (aplanir des difficultés) et aplatir, c’est rendre plat, avec l’idée d’écrasement.

apogée, périgée et hypogée

L’apogée et le périgée (tous deux du masculin) sont contraire : le premier désigne le point de l’orbite d’un satellite le plus éloigné de la terre et le second, le plus voisin. Un hypogée est un tombeau souterrain.

apurer et épurer

Apurer consiste à vérifier et arrêter définitivement un compte et épurer signifie rendre plus pur (ainsi, on épure l’eau en la filtrant, on épure également des métaux, des huiles, des gaz).

 

Extrait du livre de Pr Tocquet, Comment avoir une orthographe qui mène au Succès, Évitez les pièges de l’orthographe

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février 19, 2016 By mlc

Edouard Louis, En finir avec Eddy Bellegueule

Eddy BellegueuleUn récit assurément peu commun et qui a su charmer une grande partie de la gente germanopratine. Et pour cause! Cela faisait longtemps qu’un romancier était sorti de la plèbe pour monter à la lumière des médias. En outre, il mêle dans son écriture les mots les plus orduriers aux vocables les plus purs. Est-ce pour cela de la littérature?

Il va sans dire qu’un certain voyeurisme intellectuel a su profiter de ces scènes où il n’aurait jamais eu accès sans ce livre. Edouard Louis a fait montre de courage, non seulement en les écrivant, mais en osant aussi les commenter dans les médias. C’est au moins une qualité qu’il faut lui reconnaître.

Le lecteur, selon le milieu d’où il vient et celui où il évolue aura tour à tour peut-être le tournis à force de passer d’un registre à l’autre sans s’écarter bien loin du plus familier qui puisse être. Son engouement viendra peut-être aussi de sa délectation à lire ces « splendeurs et misères » d’un enfant du Nord pas tout à fait comme les autres, mais pas tout à fait différent de beaucoup.

L’incipit « De mon enfance je n’ai aucun souvenir heureux » n’est pas sans rappeler « Ma mère ne m’a jamais donné la main » de L’Asphyxie de Violette Leduc où elle relate aussi des souvenirs d’enfance. Un livre paru en 1946 chez Gallimard dans une collection dirigée par Marcel Camus.

Edouard Louis, En finir avec Eddy Bellegueule, Seuil, 2014, sur Amazon

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février 18, 2016 By mlc

Murielle Lucie Clément, Crime à Amsterdam – Sortie le 21 mars ! !

Crime à Amsterdam« Au moment où nous passons, enfin la société en général, le plus clair du temps à communiquer sans nous voir, courriel, Facebook, enfin l’Internet, on vient nous seriner que le visage est primordial dans la conversation et le contact comme si les rues étaient remplies de gens souriants et conversant à tour de bras ! Non, mais regardez autour de vous ! C’est paradoxal, cette histoire. Les gens évitent même de croiser leur regard… alors… pour ce qui est de se parler ! C’est cela l’espace urbain !»

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