février 1, 2016 By mlc

La Clarté des ténèbres, extrait

Les relations sociales

Lorsqu’une rupture a été consommée entre deux êtres qui étaient si proches l’un de l’autre que leur relation avait donné naissance à une progéniture, marque indélébile et indéniable de la situation affective dans laquelle se déroulaient une partie de leurs rapports, on ne peut cependant assurer qu’il y ait eu plus qu’un lien banal qui les a uni pour un moment de plus ou moins longue durée, puisque la séparation a révélé ultérieurement l’absence de cette chose recherchée au départ et qu’ils pensaient avoir trouvée l’un dans l’autre, qui fit que l’un alla vers l’autre avec plus ou moins de réciprocité dans la force de l’élan.

Peut-on réellement admettre, c’est-à-dire, sincèrement penser, que l’un des partenaires aurait mis en branle un mécanisme ayant pour seul but de lui procurer un confort (de l’argent, des enfants, une position) ou une amélioration de sa position, reposant sur l’instrumentalisation de l’autre pour réaliser son objectif, jouant par ce fait avec la vie de l’autre ?

L’enjeu dans ce cas parait disproportionné.

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février 1, 2016 By mlc

Crime à l’université de Murielle Lucie Clément

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La cérémonie, la réception, le dîner. Tout avait été parfait. Du moins, tout s’était déroulé de manière satisfaisante. Dans sa cuisine, Xavier but un grand verre d’eau en quelques gorgées avant de se faire couler un bain. Pendant que le niveau montait à bonne hauteur dans la baignoire, il se prépara un cognac qu’il boirait allongé dans l’eau tiède. A une coupe de champagne près, il s’était abstenu toute la journée voulant garder l’esprit clair. Les lumières tamisées à souhait reflétaient son ombre en plusieurs exemplaires sur les murs blancs. Il avait voulu une teinte apaisante et avait eu la chance de pouvoir acheter cet appartement. Après son séjour de deux mois à l’hôtel, il pouvait enfin prendre possession d’un lieu lui appartenant et le meubler selon ses goûts, c’est-à-dire, pratiquement vide.

Xavier avait les meubles conventionnels en horreur et exception faite d’un profond divan et d’un grand piano à queue et son tabouret, la pièce ne contenait rien d’autre que des lampadaires. Elle paraissait immense. Dans son optique, une table basse était superflue. S’il désirait grignoter quelque chose, il s’attablait dans la cuisine ou bien se calait une assiette sur les genoux. Un renfoncement dans le mur, à l’origine un placard, était transformé en meuble étagères où était posée son installation stéréo reliée à des haut-parleurs dans toutes les pièces et des correspondances de télécommandes par borne Express. Où qu’il soit, il pouvait changer le CD, à condition que celui-ci ait été préalablement sélectionné, monter ou descendre le son ou arrêter le tout. La musique était la seule chose qu’il aimait une fois dans le calme de son chez soi. Au contraire de la plupart de ses collègues, il n’éprouvait pas le besoin d’un bureau à domicile. Son ordinateur portable, sur lequel il transférait tous ses dossiers, lui suffisait amplement. Une imprimante et un scanner de voyage complétaient son matériel informatique et il travaillait rarement le soir ou le week-end. Tout au plus, écrivait-il. En contrepartie, une des pièces avait été métamorphosée et accueillait ses livres qui recouvraient les murs des plinthes aux cimaises et des rangées la traversaient de part en part comme dans une bibliothèque publique. Xavier n’était pas bibliophile et ne collectionnait pas d’exemplaires rares. Il affectionnait autant les formats Poche que les livres brochés. Tout était pour lui une affaire de contenu plus que de contenant.

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janvier 30, 2016 By mlc

Crime à Amsterdam: sortie le 21 mars

imagesLa vieille dame radotait peut-être un peu.

Qui aurait voulu s’en prendre à des enfants de cette manière ? Pour sa part, elle avait eu assez connaissance de faits divers tous plus effroyables les uns que les autres où des enfants maltraités, torturés, abusés de cruelle façon avaient été les victimes de sadiques, mais elle n’avait jamais entendu parler d’enfants tués, comme cela gratuitement sans plus. Malheureusement, les crimes étaient le plus souvent d’ordre pédosexuel et le fait de psychopathes ou de malades mentaux du moins était-ce ainsi que la presse les décriait.

Comme beaucoup de personnes, Chloé ne comprenait pas que l’on puisse faire souffrir des enfants. Loin d’être prude, elle acceptait sans le souhaiter pour elle-même, que d’autres aient une sexualité différente de la sienne. Tout était autorisé entre adultes consentants. Les deux derniers mots étant indispensables. Mais inclure des enfants dans des plaisirs qui entraînaient des dégâts irréparables, physiques ou psychologiques, lorsque ce n’était pas la mort, devaient être sévèrement réprouvés. Dans le cas de violences sur des enfants, elle pensait ne pas être contre la peine de mort. Tous les sévices, sexuels ou non, devraient être rigoureusement condamnés et doublement lorsque des enfants en étaient les victimes. D’un autre côté, elle comprenait très bien le dilemme des juges. En cela, Outreau avait retenti au-delà des frontières, était parvenu jusqu’ici, mais l’affaire Dutroux aussi.

Arrivée sur le Krugerplein, la vue des éventaires bariolés chassa le souvenir de sa conversation et elle se promit de faire une petite recherche sur la question plus tard.

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janvier 28, 2016 By mlc

Un peu d’orthographe avec les paronymes (1)

Main écrivant

Les Paronymes

Le paronyme (du gr. para, à côté, et onoma, nom) est un mot qui, tout en offrant avec un autre mot une grande ressemblance de forme, d’orthographe et de sonorité, n’a souvent aucune parenté de sens avec celui-cil Aussi, trompées par cette ressemblance, beaucoup de personnes les emploient l’un pour l’autre ce qui est toujours une faute grave. Parfois, le paronyme se confond avec le barbarisme.

Pour un certain nombre de ces paronymes l’équivoque n’est guère possible ; en revanche, pour d’autres, que nous définissons ci-dessous, il est permis d’hésiter.

abjurer et adjurer

Abjurer, c’est « renoncer solennellement à une religion » et au figuré à une opinion. Adjurer signifie « supplier avec insistance ».

acceptation et acception

L’acceptation est l’action d’accepter, L’acception est « le sens dans lequel un mot est employé ».

acclimatation et acclimatement

L’acclimatation est l’action d’habituer des animaux ou des plantes à un climat autre que celui du pays d’origine. L’acclimatement est l’adaptation des personnes ou des organismes à ce nouveau milieu.

acculer et éculer

Acculer quelqu’un, c’est le pousser dans un endroit où il ne pourra plus reculer. On écule le talon de ses chaussures de même qu’à force de les avoir ressassées, des plaisanteries peuvent être éculées.

affabulation et fabulation

L’affabulation, c’est la trame d’un roman ou l’intrigue d’une pièce de théâtre. Souvent, ce mot est employé pour parler d’un récit infidèle, alors qu’il s’agit alors d’une fabulation, c’est-à-dire une présentation plus ou moins cohérente des faits en les présentant comme réels.

Extrait du livre de Pr Tocquet, Comment avoir une orthographe qui mène au Succès, Évitez les pièges de l’orthographe

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janvier 27, 2016 By mlc

Enfin au soleil sur 7777 mètres carrés !

IMG_08152015 a été l’année des clôtures. Commencées le 13 décembre 2014 elles sont terminées le 21 janvier 2016. Une année de maçonnerie sur le devant de la maison, avec un coin pour moi où mettre des fleurs, des arbustes et un coin pour Ialta, Iély et Guéguel où elles peuvent être enfermées dehors avec accès à l’intérieur. Un chenil d’une cinquantaine de mètres carrés, pour les moments où je dois m’absenter. Quant au parc ! Ah, c’est formidable! Une clôture de un mètre cinquante entoure ces sept mille sept cent soixante-dix-sept mètres carrés où Ialta, Iély et Guéguel peuvent courir, creuser, chasser et, éventuellement, se reposer.

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