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mars 31, 2022 By MLC

Crime à la Sorbonne : Crime à l’international

Sortie le 19 avril  : Crime à la Sorbonne

Dans la série « Crime à l’international »

Le corps de Camille Béranger est retrouvé dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne. Kévin Romain, son petit ami, a-t-il commis ce crime après avoir  eu un accès de fureur lors de leurs nombreuses disputes ?

Lemoine et Chaboisseau mènent l’enquête assistés de Lacombe, Lafarge et supervisés par le commissaire Lefevbre. Plusieurs suspects semblent avoir le profil adéquat, mais un seul peut être l’assassin. Qui est-ce alors ? Kevin ? Cet homme en chaussettes est-il réellement celui qu’ils recherchent ? C’est ce que les inspecteurs devront découvrir.

Le commissaire Lefevbre optait pour l’amphithéâtre comme lieu du crime. Avec les nombreuses allées et venues dans les corridors, peu probable que le meurtre fut passé inaperçu. D’un autre côté, les cours se terminaient à quinze heures ce jour-là et la plupart des étudiants s’étaient dispersés tout de suite, quelques-uns vers la bibliothèque. La cafétéria du Crous était fermée à partir de trois heures ; aucun ne s’y était attardé, exception faite d’un petit groupe qui avait quitté les lieux vers seize heures. Quoi qu’il en soit, personne n’avait rien noté d’anormal. D’autre part, le manque de traces de lutte sur le corps indiquait que la victime connaissait son agresseur. Tous les indices penchaient en défaveur de Kevin Romain.

La pièce était comme à l’accoutumée baignée à outrance par les rayons crus des néons. Le commissaire affirmait que sa lampe de bureau éclairait trop peu, que cela produisait des ombres gênantes qui le distrayaient pour la lecture des documents, bref, qu’il préférait la clarté à la pénombre. Les inspecteurs Lemoine et Chaboisseau, présents dans la pièce, se seraient bien passés de cet aveuglement disproportionné d’autant plus que le commissaire aurait pu se contenter d’ouvrir les stores. 

Retrouvez les personnages de Crime à Paris, Crime à Moscou, Crime à l’université et Crime à Amsterdam dans Crime à la Sorbonne :  Chloé et Eliane Vermont, Manon Lemonnier, Lucas Simon, Tina Blanchard, Xavier Laroche, Madame Céleste, Maria van Bar, Magalie, Professeur Song, Joost van Dam, et bien d’autres encore.

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février 1, 2016 By mlc

Crime à l’université de Murielle Lucie Clément

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La cérémonie, la réception, le dîner. Tout avait été parfait. Du moins, tout s’était déroulé de manière satisfaisante. Dans sa cuisine, Xavier but un grand verre d’eau en quelques gorgées avant de se faire couler un bain. Pendant que le niveau montait à bonne hauteur dans la baignoire, il se prépara un cognac qu’il boirait allongé dans l’eau tiède. A une coupe de champagne près, il s’était abstenu toute la journée voulant garder l’esprit clair. Les lumières tamisées à souhait reflétaient son ombre en plusieurs exemplaires sur les murs blancs. Il avait voulu une teinte apaisante et avait eu la chance de pouvoir acheter cet appartement. Après son séjour de deux mois à l’hôtel, il pouvait enfin prendre possession d’un lieu lui appartenant et le meubler selon ses goûts, c’est-à-dire, pratiquement vide.

Xavier avait les meubles conventionnels en horreur et exception faite d’un profond divan et d’un grand piano à queue et son tabouret, la pièce ne contenait rien d’autre que des lampadaires. Elle paraissait immense. Dans son optique, une table basse était superflue. S’il désirait grignoter quelque chose, il s’attablait dans la cuisine ou bien se calait une assiette sur les genoux. Un renfoncement dans le mur, à l’origine un placard, était transformé en meuble étagères où était posée son installation stéréo reliée à des haut-parleurs dans toutes les pièces et des correspondances de télécommandes par borne Express. Où qu’il soit, il pouvait changer le CD, à condition que celui-ci ait été préalablement sélectionné, monter ou descendre le son ou arrêter le tout. La musique était la seule chose qu’il aimait une fois dans le calme de son chez soi. Au contraire de la plupart de ses collègues, il n’éprouvait pas le besoin d’un bureau à domicile. Son ordinateur portable, sur lequel il transférait tous ses dossiers, lui suffisait amplement. Une imprimante et un scanner de voyage complétaient son matériel informatique et il travaillait rarement le soir ou le week-end. Tout au plus, écrivait-il. En contrepartie, une des pièces avait été métamorphosée et accueillait ses livres qui recouvraient les murs des plinthes aux cimaises et des rangées la traversaient de part en part comme dans une bibliothèque publique. Xavier n’était pas bibliophile et ne collectionnait pas d’exemplaires rares. Il affectionnait autant les formats Poche que les livres brochés. Tout était pour lui une affaire de contenu plus que de contenant.

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décembre 13, 2015 By mlc

Crime à l’université, Murielle Lucie Clément

CrimeUnivEntre nous les polars que j’affectionne font toujours plus de cinq cent pages. Je pencherais plutôt pour ceux de sept cent ou neuf cent pages et il s’agit plus de thrillers, disons des romans à intrigues avec, de préférence, une intrigue principale et une ou plusieurs intrigues secondaires, des ramifications sociales, psychologiques, policières, géographiques, historiques parfois, se déroulant dans des milieux aussi divers que métropolitain, naval, rural, informatique, écologique etc. Les personnages doivent être bien creusés avec des conflits, et non des stéréotypes, éviter le cliché éculé du policier alcoolique, tabagique mis à la porte du domicile conjugal à cause de ses horaires fantasques (sous-entendu qui a sacrifié  son mariage, sa famille à son travail, son devoir de protéger le quidam lambda), frustré de savoir sa femme dans les bras d’un autre et heureuse, lui qui est incapable de sentiments en dehors de la compassion éprouvée pour les victimes d’assassins sadiques.

J’exige aussi de l’auteur un travail invisible sur la langue avec de la recherche dans le vocabulaire, cela va de soi, mais aussi et surtout dans le détail bien ficelé grâce auquel je puisse pénétrer dans une scène et observer le décor à mon aise et les mouvements des personnages, des animaux et des insectes, afin que je puisse appréhender la lumière, l’obscurité. Lorsque je parle de détail, je veux non seulement la poussière qui se joue de la lumière dans un rayon de soleil filtrant à travers une fente des persiennes et se répercutant sur le papier peint de la chambre, ce qui est élémentaire, mais je désire voir la teinte crayeuse de ce rai créant de ses particules emmitouflées de matité, la touffeur ocrée de la chambre, l’exhalaison des ténèbres artificielles de midi. Qu’il ne me dise pas le diptère qui bourdonne, mais la mouche trottinant sur la cuillère à café et tâtant avec délicatesse de sa trompe en forme de sabot, la goutte sèche et brune laissée par le breuvage matinal du protagoniste. S’il y a des fougères, je veux voir sur les crosses duveteuses vert Véronèse, les minuscules poils boucanés, raides comme les soies d’un sangliers lilliputien. Quant au suspense, il est loin d’être l’apanage indispensable aux romans à intrigue, mais devrait s’écouler de tout ouvrage qu’il soit scientifique ou littéraire, roman, nouvelle, poésie ou essai, puisqu’il est ce qui me fait moi, lecteur, désirer poursuivre la lecture pour savoir le développement d’une argumentation, l’originalité d’une thèse, les circonvolutions d’une intrigue, les ramifications de la composition, la variété du style de l’auteur, sa vision, bref, en un mot, tourner la page.

– Comment pouvez-vous lire une telle écriture ! » s’exclama Nekimov qui avait écouté avec beaucoup de patience l’argumentation de Chloé. « Neuf cent pages ! Mais c’est impossible. Ce sont des romans qui ne mènent nulle part, une écriture plate, insignifiante. La vie est si courte, vous savez, il faut lire l’essentiel.

– Oui, bien sûr, l’essentiel… mais peut-il être le même pour tous ?

– Un roman doit changer votre vie, sinon pourquoi le lire ? La lecture doit être une lecture nécessaire. Le livre lu devrait traiter des grands sujets, des grandes questions existentielles : la mort, l’amour, la fugacité de l’être, le Bien, le Mal… Pour le reste, le divertissement, nous avons le cinéma, la télévision qui sont beaucoup mieux appropriés pour cela. Chaque livre doit proposer un chemin de salut, pourrait-on dire, il doit être une sotériologie. Et, vous voyez, il y a trop de livres inutiles…

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