Aventure Litteraire

Chroniques, Conseils, Fiction, Non Fiction, Polar and Co

août 16, 2023 By MLC

L’Arbre des contrées, 2020, Patrick Le Magueresse

Avec ce dixième ouvrage, publié au éditions « Au fil des mots », Patrick Le Magueresse berce son lecteur sur les canaux de Venise et le promène en Touraine où il visite le château d’Azay le Rideau.

Deux personnages attachants, Tristan et Héloïse, se retrouvent après s’être perdus de vue en dépit d’une « folle histoire amoureuse ».

Le lecteur découvre petit à petit la raison d’être du titre de l’ouvrage, si bien illustré en première de couverture.

« Peu à peu la fraîcheur du soir impose sa présence » et le lecteur frissonne d’un plaisir intense, presque physique, sous la profondeur des tendres sentiments des protagonistes qui tentent de résoudre l’énigme de leur passion.

Patrick Le Magueresse, L’Arbre des contrées, Editions Au fil des mots, 2020

Classé sous :Critique littéraire Balisé avec :Au fil des mots, écriture, littérature, Roman, suspense

juillet 22, 2023 By MLC

Etape 3 : Le travail comme source d’inspiration à l’écriture

Pour cette étape, nous penons comme sujet le travail. La plupart d’entre nous passe beaucoup de temps à travailler ou à faire son travail. Ce travail peut inclure que vous sortiez de la maison, en tant qu’entrepreneur indépendant, preniez soin de votre maison et/ou de vos enfants, etc. Le rêve, bien sûr, est de passer ce temps énorme avec un travail engageant. Tant de gens trouvent peu de sens à l’activité à laquelle ils consacrent une grande partie de leur temps. Mais même si beaucoup d’entre nous n’ont peut-être pas trouvé l’emploi parfait qui réponde à tous nos désirs (comme profiter des personnes avec lesquelles nous travaillons, l’aligner sur nos valeurs, avoir l’emplacement idéal, etc.), nous avons un certain contrôle sur la façon dont nous vivons notre vie professionnelle.

Souvenirs de travail

Il est souvent plus facile de s’en apercevoir en repensant aux anciens lieux de travail, une fois que vous êtes parti et que vous avez acquis une certaine perspective. Peut-être avons-nous contribué d’une manière ou d’une autre à améliorer la vie des autres ou avons-nous eu l’occasion d’élargir nos compétences. Peut-être avons-nous eu des interactions significatives ou trouvé des parties du travail intéressantes et passionnantes, ce qui nous a même poussés dans une direction différente de celle que nous aurions envisagée autrement.

L’objectif

L’objectif de la leçon de cette semaine est d’explorer vos choix de carrière (ou de non-carrière), en examinant ces expériences pour des idées et des histoires. Comme il s’agit d’un si grand domaine de la vie de beaucoup de personnes et qu’il y a de nombreux angles à considérer, vous voudrez peut-être prendre votre temps pour cela. Il pourrait y avoir une mine d’or de pépites personnelles qui ne demandent qu’à être dénichées. Commencez par noter des idées au fur et à mesure (et ne jetez aucune de ces réflexions initiales, même si vous ne les utilisez pas cette semaine – elles peuvent être utiles à mesure que nous avançons dans le cours et au-delà).

Comme auparavant, lorsque vous vous sentez prêt ou inspiré, tournez-vous vers votre journal et écrivez.

Classé sous :Atelier Litteraire Balisé avec :écrire, explorer ses souvenirs, lieu de travail, orthographe, Roman

mai 23, 2022 By MLC

Les Roses du marais de Luca Tahtieazym

roses marais

Bien que la poésie de la couverture puisse le faire supposer, Les Roses du Marais de Luca Tahtieazym n’a rien, mais alors rien, à voir avec Les Roses d’Ispahan de Claude Anet (1906) si ce n’est les deux premiers mots du titre. Petite précision au cas où des lecteurs ses seraient dit « Ah, tiens les roses! Cela me rappelle quelque chose. »

Bref, un roman sombre comme la boue du marais poitevin où l’action se déroule dans une intrigue en quatre parties. Une pour chaque personnage principal, mais pas exactement. Agathe ouvre le bal – si l’on peut dire, car c’est précisément l’absence de ce divertissement qui lui donnera envie de fuir. Agathe, jeune bourgeoise mariée à un homme plus âgé, mais aisé, s’ennuie donc prodigieusement auprès de son époux et prend un amant. Une situation ordinaire en littérature, mais contée avec brio par l’auteur dans une belle parodie de style dixneuvièmiste au point de laisser la belle Agathe se qualifier elle-même comme souffrant de bovarysme. Si le lecteur n’avait pas encore saisi l’allusion, le voilà averti maintenant. Mais qu’il n’échafaude surtout pas des entrelacs à la Flaubert avec Agathe marchant dans les pas d’Emma, il en serait pour ses frais. Non, son destin est infiniment plus complexe. Retenez seulement que la plume de Luca Tahtieazym jaillit en gerbes d’étincelles et embrase ce portrait au pastel.

Puis, il y a Angus, le molosse. Un pétrousquin aux sentiments délicats, croqué à gros traits à la craie grasse aux couleurs chatoyantes dans un délire de vocabulaire pedzouille contrastant à merveille avec celui de la belle Agathe. Un mousquetaire armé d’une bêche pour qui l’amitié se révèle le bien le plus précieux.

L’agréable surprise vient de Monjhette, le corniaud. Un bâtard philosophe conscient de sa place et de ses limitations. Une esquisse légère au fusain qui consiste en ses pensées et reflète une tout autre perspective, on s’en doute.

Quant à Achille, le mari d’Agathe, l’auteur le brosse, à la gouache épaisse, en quatrième position dans la structure de son récit. Un homme amouraché de l’amour, amant des roses, ami d’Angus et amoureux de son marais poitevin comme seul celui qui y est né peut l’être.

Amour, fidélité, loyauté, trahison et serments s’entrelacent et s’entrechoquent dans ce roman au clair-obscur digne d’un Caravage. Avec Les Roses du marais, Luca Tahtieazym a placé la barre très haut et il la survole avec l’aisance d’un champion.

Luca Tahtieazym, Les Roses du marais, sur Amazon version brochée et numérique: https://amzn.to/2Esw3DX

Classé sous :Critique littéraire Balisé avec :amazon, auteur, auto-édition, Les Roses du marais, littérature, Luca Tahtieazym, polar, Roman, thriller

avril 26, 2022 By MLC

Quel genre de livre désirez-vous écrire ?

Quel genre écrire ?

Avant de mettre une seule ligne sur le papier, il est bon, si vous ne l’avez pas encore fait, que vous réfléchissiez un instant aux différentes possibilités qui s’offrent à vous, c’est-à-dire les genres littéraires.

On peut diviser les livres en deux grandes familles : la fiction et la non-fiction. On peut aussi ergoter et en trouver une troisième avec l’autofiction, mais c’est une autre histoire.

Concentrons-nous pour l’instant sur les deux plus importants groupes qui font l’unanimité.

1)  La non-fiction :

Dans le groupe de la non-fiction, vous rencontrez les livres qui rapportent des faits ou des développements philosophiques personnels à l’auteur, mais où l’imagination occupe une place moins importante que les données : la biographie, le récit de vie, l’autobiographie, le mémoire, les manuels, la thèse, l’essai…

Cette liste est non exhaustive, car les rapports, les procès-verbaux, les catalogues sont aussi à ranger parmi les ouvrages de non-fiction, bien qu’il soit difficile de les compter parmi la littérature.

2) La fiction :

Parmi les livres de fiction, sont rangés, grosso modo, les romans, les récits, les nouvelles, le théâtre et la poésie. Nous laisserons de côté pour l’instant les récits, les nouvelles et la poésie pour regarder de plus près le roman, celui-ci pouvant se décliner en plusieurs sous-genres dont voici les principaux :

Policier

Thriller

Sentimental

Science-fiction

Érotique

Gothique

Romantique

Historique

Espionnage

Fantastique

Chaque genre de roman pouvant aussi se diviser en sous-genres. Ainsi le roman historique peut l’être par époque : médiévale, XVIe siècle, époque romaine, etc. Le roman érotique peut être « soft » ou « hard », hétéro, homo, lesbo… Le roman sentimental, la romance, connaît aussi ses différentes catégories. Il suffit de consulter le catalogue ou le site Internet des éditions Harlequin pour le voir.

Le roman policier peut être le décryptage d’une enquête par un détective solitaire ou bien orienté sur le travail d’une équipe, un duo ou de tout un commissariat. Le lecteur peut appréhender l’histoire par le regard d’un tueur, d’un avocat ou d’un procureur ou du héros auquel il peut facilement s’identifier.

Le lecteur peut être mis au courant depuis le tout début de l’identité du meurtrier ou ne la découvrir qu’à la fin du livre ayant été dirigé sur différentes fausses pistes tout au long de l’histoire. À cela s’ajoute que certains auteurs aiment à insérer des intrigues secondaires, des détails sur la vie de plusieurs personnages, des grandes descriptions de lieux etc. Elisabeth George est une digne représentante des auteurs qui tissent des intrigues secondaires profondes et bien ficelées dans l’intrigue de ses romans.

Parfois, le meurtre est décrit en détail avec des scènes sanglantes parsemant les pages alors que d’autres romans ne mentionnent aucune trace de sang. Tout est selon le style de l’auteur et le lecteur peut choisir les genres qu’il préfère.

En règle générale, le roman policier requiert de la recherche, car les lecteurs amateurs du genre sont bien informés. L’auteur doit être au courant des techniques employées tant pour ce qui est de l’autopsie et de la manière de connaître l’heure où un crime a été commis que des effets d’un poison utilisé pour commettre un meurtre. En un mot, la thanatologie qui est la science de la mort.

Mais, la nécessité de faire une bonne recherche est aussi valable pour les autres genres, en fait. Mieux vous connaîtrez le sujet sur lequel vous écrivez, mieux vous pourrez emporter votre lecteur. Donnez-lui des détails, cela lui permettra de s’identifier à la scène et aux personnages. 

Au début et pour un premier roman, il est préférable que vous évitiez le mélange des genres. Choisissez-en un et restez-lui fidèle. Ainsi, vous pourrez en faire l’exploration. Ensuite, toutes les libertés vous seront permises, car vous connaîtrez bien les genres différents pour les avoir pratiqués.

Une bonne manière d’apprendre les genres littéraires, c’est de lire énormément. Lisez de tout. Vous désirez écrire un roman ? Lisez le plus possible de romans ! Et lisez-en de très différents les uns des autres afin d’être capable de les différentier. Quel genre de roman vous plait le plus ? Quel est votre auteur favori ? Comment ses livres sont-ils construits ? Autant de réponses auxquelles vous serez en mesure de répondre et qui vous aideront à construire votre roman. 

La même chose vaut pour les livres de non-fiction à la seule différence que vous ne vous confinerez pas à un auteur en particulier, mais que vous rechercherez les sujets différents. La manière de les aborder, de les traiter. 

Maintenant que vous avez parcouru cette étape, vous pouvez commencer votre propre réflexion et déterminer le genre dans lequel vous voulez écrire un livre : Fiction ou non-fiction.

Récapitulation :

* Vous connaissez votre sujet s’il s’agit de non-fiction.

* Vous savez exactement quel genre de roman vous voulez écrire s’il s’agit de fiction.

Murielle Lucie Clément, Comment écrire un livre et avoir du succès, sur Amazon Kindle et broché

page auteur :  https://amzn.to/2Xk89SM

Classé sous :Atelier Litteraire Balisé avec :détective, écriture, enquête, érotique, espionnage, fantastique, fiction, genre de roman, genres littéraires, hard, historique, homo, lecture, lesbo, littérature, non-fiction, nouvelle, policier, récit, Roman, Roman policier, romance, Romantique, science-fiction, sentimental, théâtre, thriller

décembre 13, 2015 By mlc

Crime à l’université, Murielle Lucie Clément

CrimeUnivEntre nous les polars que j’affectionne font toujours plus de cinq cent pages. Je pencherais plutôt pour ceux de sept cent ou neuf cent pages et il s’agit plus de thrillers, disons des romans à intrigues avec, de préférence, une intrigue principale et une ou plusieurs intrigues secondaires, des ramifications sociales, psychologiques, policières, géographiques, historiques parfois, se déroulant dans des milieux aussi divers que métropolitain, naval, rural, informatique, écologique etc. Les personnages doivent être bien creusés avec des conflits, et non des stéréotypes, éviter le cliché éculé du policier alcoolique, tabagique mis à la porte du domicile conjugal à cause de ses horaires fantasques (sous-entendu qui a sacrifié  son mariage, sa famille à son travail, son devoir de protéger le quidam lambda), frustré de savoir sa femme dans les bras d’un autre et heureuse, lui qui est incapable de sentiments en dehors de la compassion éprouvée pour les victimes d’assassins sadiques.

J’exige aussi de l’auteur un travail invisible sur la langue avec de la recherche dans le vocabulaire, cela va de soi, mais aussi et surtout dans le détail bien ficelé grâce auquel je puisse pénétrer dans une scène et observer le décor à mon aise et les mouvements des personnages, des animaux et des insectes, afin que je puisse appréhender la lumière, l’obscurité. Lorsque je parle de détail, je veux non seulement la poussière qui se joue de la lumière dans un rayon de soleil filtrant à travers une fente des persiennes et se répercutant sur le papier peint de la chambre, ce qui est élémentaire, mais je désire voir la teinte crayeuse de ce rai créant de ses particules emmitouflées de matité, la touffeur ocrée de la chambre, l’exhalaison des ténèbres artificielles de midi. Qu’il ne me dise pas le diptère qui bourdonne, mais la mouche trottinant sur la cuillère à café et tâtant avec délicatesse de sa trompe en forme de sabot, la goutte sèche et brune laissée par le breuvage matinal du protagoniste. S’il y a des fougères, je veux voir sur les crosses duveteuses vert Véronèse, les minuscules poils boucanés, raides comme les soies d’un sangliers lilliputien. Quant au suspense, il est loin d’être l’apanage indispensable aux romans à intrigue, mais devrait s’écouler de tout ouvrage qu’il soit scientifique ou littéraire, roman, nouvelle, poésie ou essai, puisqu’il est ce qui me fait moi, lecteur, désirer poursuivre la lecture pour savoir le développement d’une argumentation, l’originalité d’une thèse, les circonvolutions d’une intrigue, les ramifications de la composition, la variété du style de l’auteur, sa vision, bref, en un mot, tourner la page.

– Comment pouvez-vous lire une telle écriture ! » s’exclama Nekimov qui avait écouté avec beaucoup de patience l’argumentation de Chloé. « Neuf cent pages ! Mais c’est impossible. Ce sont des romans qui ne mènent nulle part, une écriture plate, insignifiante. La vie est si courte, vous savez, il faut lire l’essentiel.

– Oui, bien sûr, l’essentiel… mais peut-il être le même pour tous ?

– Un roman doit changer votre vie, sinon pourquoi le lire ? La lecture doit être une lecture nécessaire. Le livre lu devrait traiter des grands sujets, des grandes questions existentielles : la mort, l’amour, la fugacité de l’être, le Bien, le Mal… Pour le reste, le divertissement, nous avons le cinéma, la télévision qui sont beaucoup mieux appropriés pour cela. Chaque livre doit proposer un chemin de salut, pourrait-on dire, il doit être une sotériologie. Et, vous voyez, il y a trop de livres inutiles…

Crime à l’université, sur Amazon (broché)

Crime à l’université, sur Amazon (Kindle)

 

Classé sous :Salon littéraire Balisé avec :crime, fb, littérature, polar, Roman, thriller #FB, université

  • 1
  • 2
  • Page suivante »

Recherchez

Copyright © 2023 · Se connecter