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avril 26, 2022 By MLC

Quel genre de livre désirez-vous écrire ?

Quel genre écrire ?

Avant de mettre une seule ligne sur le papier, il est bon, si vous ne l’avez pas encore fait, que vous réfléchissiez un instant aux différentes possibilités qui s’offrent à vous, c’est-à-dire les genres littéraires.

On peut diviser les livres en deux grandes familles : la fiction et la non-fiction. On peut aussi ergoter et en trouver une troisième avec l’autofiction, mais c’est une autre histoire.

Concentrons-nous pour l’instant sur les deux plus importants groupes qui font l’unanimité.

1)  La non-fiction :

Dans le groupe de la non-fiction, vous rencontrez les livres qui rapportent des faits ou des développements philosophiques personnels à l’auteur, mais où l’imagination occupe une place moins importante que les données : la biographie, le récit de vie, l’autobiographie, le mémoire, les manuels, la thèse, l’essai…

Cette liste est non exhaustive, car les rapports, les procès-verbaux, les catalogues sont aussi à ranger parmi les ouvrages de non-fiction, bien qu’il soit difficile de les compter parmi la littérature.

2) La fiction :

Parmi les livres de fiction, sont rangés, grosso modo, les romans, les récits, les nouvelles, le théâtre et la poésie. Nous laisserons de côté pour l’instant les récits, les nouvelles et la poésie pour regarder de plus près le roman, celui-ci pouvant se décliner en plusieurs sous-genres dont voici les principaux :

Policier

Thriller

Sentimental

Science-fiction

Érotique

Gothique

Romantique

Historique

Espionnage

Fantastique

Chaque genre de roman pouvant aussi se diviser en sous-genres. Ainsi le roman historique peut l’être par époque : médiévale, XVIe siècle, époque romaine, etc. Le roman érotique peut être « soft » ou « hard », hétéro, homo, lesbo… Le roman sentimental, la romance, connaît aussi ses différentes catégories. Il suffit de consulter le catalogue ou le site Internet des éditions Harlequin pour le voir.

Le roman policier peut être le décryptage d’une enquête par un détective solitaire ou bien orienté sur le travail d’une équipe, un duo ou de tout un commissariat. Le lecteur peut appréhender l’histoire par le regard d’un tueur, d’un avocat ou d’un procureur ou du héros auquel il peut facilement s’identifier.

Le lecteur peut être mis au courant depuis le tout début de l’identité du meurtrier ou ne la découvrir qu’à la fin du livre ayant été dirigé sur différentes fausses pistes tout au long de l’histoire. À cela s’ajoute que certains auteurs aiment à insérer des intrigues secondaires, des détails sur la vie de plusieurs personnages, des grandes descriptions de lieux etc. Elisabeth George est une digne représentante des auteurs qui tissent des intrigues secondaires profondes et bien ficelées dans l’intrigue de ses romans.

Parfois, le meurtre est décrit en détail avec des scènes sanglantes parsemant les pages alors que d’autres romans ne mentionnent aucune trace de sang. Tout est selon le style de l’auteur et le lecteur peut choisir les genres qu’il préfère.

En règle générale, le roman policier requiert de la recherche, car les lecteurs amateurs du genre sont bien informés. L’auteur doit être au courant des techniques employées tant pour ce qui est de l’autopsie et de la manière de connaître l’heure où un crime a été commis que des effets d’un poison utilisé pour commettre un meurtre. En un mot, la thanatologie qui est la science de la mort.

Mais, la nécessité de faire une bonne recherche est aussi valable pour les autres genres, en fait. Mieux vous connaîtrez le sujet sur lequel vous écrivez, mieux vous pourrez emporter votre lecteur. Donnez-lui des détails, cela lui permettra de s’identifier à la scène et aux personnages. 

Au début et pour un premier roman, il est préférable que vous évitiez le mélange des genres. Choisissez-en un et restez-lui fidèle. Ainsi, vous pourrez en faire l’exploration. Ensuite, toutes les libertés vous seront permises, car vous connaîtrez bien les genres différents pour les avoir pratiqués.

Une bonne manière d’apprendre les genres littéraires, c’est de lire énormément. Lisez de tout. Vous désirez écrire un roman ? Lisez le plus possible de romans ! Et lisez-en de très différents les uns des autres afin d’être capable de les différentier. Quel genre de roman vous plait le plus ? Quel est votre auteur favori ? Comment ses livres sont-ils construits ? Autant de réponses auxquelles vous serez en mesure de répondre et qui vous aideront à construire votre roman. 

La même chose vaut pour les livres de non-fiction à la seule différence que vous ne vous confinerez pas à un auteur en particulier, mais que vous rechercherez les sujets différents. La manière de les aborder, de les traiter. 

Maintenant que vous avez parcouru cette étape, vous pouvez commencer votre propre réflexion et déterminer le genre dans lequel vous voulez écrire un livre : Fiction ou non-fiction.

Récapitulation :

* Vous connaissez votre sujet s’il s’agit de non-fiction.

* Vous savez exactement quel genre de roman vous voulez écrire s’il s’agit de fiction.

Murielle Lucie Clément, Comment écrire un livre et avoir du succès, sur Amazon Kindle et broché

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Classé sous :Atelier Litteraire Balisé avec :détective, écriture, enquête, érotique, espionnage, fantastique, fiction, genre de roman, genres littéraires, hard, historique, homo, lecture, lesbo, littérature, non-fiction, nouvelle, policier, récit, Roman, Roman policier, romance, Romantique, science-fiction, sentimental, théâtre, thriller

mars 11, 2022 By mlc

Camille Emmanuelle et la romance érotico-sentimentale

Camille EmmanuelleAvant de se référer au contenu de l’ouvrage, on peut se concentrer sur le contenant et, principalement, sur la quatrième de couverture : le choix de l’encre et de la police est fort malheureux et rend le texte absolument illisible. Quant au contenu, on peut noter les remarques suivantes.

Premièrement, selon les exemples donnés par l’auteur, il s’agirait beaucoup plus de « romances sentimentales » que de « romances érotiques » comme stipulé dans le titre puisque toute référence au sexe ou à l’érotisme est bannie de la narration par l’éditeur. L’auteur doit se plier à une discipline de fer et subir des ratures et suppressions sans fin dans ses textes.

Deuxièmement, et peut-être est-ce la remarque la plus pertinente en l’occurrence, pourquoi l’auteur choisit-elle de conspuer le genre après en avoir largement profité pécuniairement ? Un changement de trop dans son roman dicté par l’éditeur ? Un ras-le-bol généralisé d’écrire des histoires insipides ? Un soulagement financier inopiné qui apporte la libération de se contraindre à une écriture alimentaire ? Un peu de tout cela probablement et encore plus.

Troisièmement, le lecteur peut s’interroger sur la vision de l’auteur à propos de la gent féminine. Si l’herbe est toujours plus verte de l’autre côté, on pourrait penser que pour les lectrices (le lectorat du genre est majoritairement féminin) qui ne connaissent ni les voyages en jet privé, ni les suites impériales dans des cinq étoiles ni les îles paradisiaques du Pacifique, n’est-il pas justement plaisant de s’y imaginer ? Et cela sans y être obligées. C’est tout simplement divin de se rêver un moment loin de tous les tracas quotidiens. Dans les bras d’un milliardaire ? Pourquoi pas ? C’est idéal comme catharsis, non ? Les lectrices sont loin d’être stupides. Elles savent faire la différence entre un fantasme et la réalité. Par ailleurs, que le genre soit cloisonné par des poncifs rigides, n’est-ce pas la meilleure façon de retrouver romance après romance le même patron satisfaisant ce fantasme ?

Oui, il y a un lectorat avide de connaissance et d’aventure littéraire dans ses lectures, mais ce lectorat-là se satisfait avec d’autres genres. Oui, il y a des gens qui veulent changer les rôles femme/homme, mais pas tous.

L’auteur fait l’impasse sur les lectrices faisant un choix délibéré, car pourquoi ne le serait-il pas ? On lit ce genre de romance pour s’évader, mais un peu comme on choisit au restaurant un mets connu pour éviter les mauvaises surprises. La pléthore de maisons d’éditions et d’auteurs garantit une énorme diversité dans les détails tout en respectant les éléments de base.

Chaque restaurant propose sa recette et sa spécialité. Qu’en est-il des McDo direz-vous ? Eh bien oui, c’est là toute la différence ! Quel que soit le McDo choisit, la nourriture aura toujours exactement le même goût ! En revanche, dans tous les restaurants du coin, on devra y aller au moins une fois pour les connaître. Ensuite, y retourner pour retrouver le même goût s’il a plu. Est-ce si différent avec la lecture ? Peu de gens changent à chaque fois de restaurant comme peu de gens changent de genre littéraire. Les goûts éclectiques sont beaucoup moins répandus que les habitudes. L’homme est un animal routinier. De même la lectrice.

Préférer lire le roman avec une narratrice « qui se bourre la gueule et roule des pelles à des inconnus » dans le premier bar venu après une déception amoureuse, c’est préférer lire des romans noirs. Ils existent. Mais, c’est un autre genre.

Enfin, une dernière petite chose. Un détail pas bien grand mais tout de même. Stephen King est très certainement un maître dans son genre, un auteur à succès c’est certain, mais comme référence littéraire en conseil d’écriture on peut favoriser Rilke ou Antoine Albalat.

Camille Emanuelle, Lettre à celle qui lit mes romances érotiques et qui devrait arrêter tout de suite, Amazon

Classé sous :Critique littéraire, La Petite Meute Balisé avec :Camille Emanuelle, érotisme, fb, lectorat, lectorat féminin, lecture, littérature érotique

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