Aventure Litteraire

Chroniques, Conseils, Fiction, Non Fiction, Polar and Co

  • Accueil
  • Blog
    • Salon Littéraire
    • Critique littéraire
    • Atelier Littéraire
  • A Propos
  • Articles Récents
  • Recherchez
  • Contact

novembre 23, 2022 By MLC

Reste calme et écris sans discontinuer !

Perso, j’écris ce qui me plaît de la façon dont ça me plaît! Le plus important pour moi est le perfectionnement de mon écriture. J’y travaille. Donc, j’estime que tout le monde a le droit d’écrire absolument ce qui lui plaît. Je trouve logique qu’une personne écrive ce qu’elle veut sur mes livres, tant qu’elle ne m’attaque pas personnellement, car elle ne me connaît pas. La seule chose dont elle peut parler, ce sont mes livres. Qu’il lui plaisent ou non: tous les goûts sont dans la nature et on ne saurait plaire à tout le monde.

En tant qu’auteur, on s’expose au regard des autres dès que l’on publie. Les autres n’ont pas à être des nounours bien polis, mais d’un autre côté, je ne crois pas aux critiques positives ou constructives de la part des lecteurs qu’ils soient critiques, chroniqueurs blogueurs ou autres. Il faut une énorme dose de connaissance pour jauger (pas juger, hein) le potentiel et la valeur d’un livre.

Un grand nombre d’auteurs ont été adulés en leur temps et la postérité les a majoritairement oubliés. Par ailleurs, un aussi grand nombre d’auteurs ont eu peu ou prou de succès du temps de leur vivant et ont été « découverts » longtemps après leur décès et ont remporté des succès incroyables. La gloire est capricieuse, infidèle et fréquemment éphémère.
Si on sait pourquoi on écrit, les critiques positives ou négatives ont peu d’importance.
Je respecte tous les genres de livres, tous les genres d’auteurs et tous les genres de lecteurs. A chacun ses amours !

Classé sous :Salon littéraire Balisé avec :chronique, critique, écriture, jauger un livre, juger un livre, réécriture, valeur d'un livre

mai 20, 2022 By MLC

Quelques pléonasmes à éviter dans ses écrits

écriture

  • Au jour d’aujourd’hui : un grand classique de l’oral. Pour insister sur le fait qu’un événement se déroule effectivement ce jour. Mais « hui » signifiant ce jour, et aujourd’hui étant ainsi lui-même un pléonasme, « au jour d’aujourd’hui », ça fait un peu beaucoup, non ?
  • Reporter à une date ultérieure : si on reporte, c’est pour plus tard.
  • Prédire à l’avance : prédire signifie anticiper, donc forcément à l’avance.
  • Une opportunité à saisir : dans « opportunité » il y a déjà la notion d’élément intéressant qu’il fait saisir.
  • Un tri sélectif : le fait de trier, c’est sélectionner, mettre de côté, séparer. Donc sélectif.
  • S’avérer vrai : s’avérer = se révéler exact.
  • Opposer son veto : veto en latin veut déjà dire « je m’oppose ». Donc, il oppose son veto = il oppose le fait de s’opposer. On dira « mettre son veto ».
  • Optimiser au maximum : optimiser veut déjà dire améliorer, avec la volonté d’atteindre le meilleur.
  • Demander d’un air interrogatif : là aussi, redondance.
  • Le danger potentiel : « danger » signifie qu’un péril est susceptible de survenir. Il est donc nécessairement « potentiel ».
  • Voire même : on écrira « voire » ou « même » mais pas les deux en même temps !
  • Certains verbes avec « complètement » (ou autre synonyme) : « finir complètement », « abolir totalement », « éliminer, détruire totalement », par exemple ne sont que redondance. Soit on a fini, soit on n’a pas fini ; soit on abolit, soit on n’abolit pas, pas de demi-mesure.
  • Réserver à l’avance (un restau, un voyage) : dans « réserver », il y a déjà l’idée d’anticipation.
  • S’autogérer soi-même : dans « auto », il y a la notion de « soi ».
  • Comme par exemple : soit on écrit « comme », soit « par exemple », mais pas les deux.
  • Applaudir des deux mains : avec une seule, c’est moins pratique.
  • Un bip sonore : je ne connais pas les bips lumineux par exemple.
  • Le but final : un but étant une finalité en soi…
  • Coopérer ou collaborer ensemble : le préfixe « co- » invite déjà à être ensemble.
  • Crier fort : on peut difficilement crier en murmurant, à moins qu’on puisse murmurer en criant…
  • Consensus commun : il peut peut-être exister des consensus partagés par une seule personne, mais j’en doute.
  • Courte allocution : je préfère toujours un long discours !
  • Une dune de sable : de quoi d’autre la dune… ? De cailloux ? Ce n’est plus une dune alors.
  • Une fausse perruque : donc de vrais cheveux sur la tête ?
  • Ils se rapprochent les uns des autres : lorsqu’on se rapproche, c’est les uns des autres, non ?
  • La marche à pied : elle est plus fatigante que celle à vélo, je vous l’accorde.
  • Perfection absolue : la perfection invite déjà à la notion de ce qu’il y a de mieux.
  • Période de temps : pourrait-on imaginer une période qui soit autre chose que du temps ?
  • Petit détail : assez courant comme pléonasme ; maintenant, un détail reste un petit point, sinon ce n’est plus un détail.
  • Puis ensuite : l’un ou l’autre, mon capitaine !
  • Préférer plutôt : quand on préfère, c’est plutôt une chose qu’une autre, non ?
  • Repasser une deuxième (ou seconde fois) : avec « re- », on indique déjà qu’on recommence.
  • Mauvais cauchemar : rares sont les cauchemars joyeux.
  • Monopole exclusif : un monopole partagé n’est plus vraiment un monopole.
  • Tollé de protestations : tollé = levée de protestations.
  • Le seul et unique : peut-on être pluriel dans l’unicité ? Je laisse les philosophes répondre.
  • Unanimité totale : une décision peut-elle faire l’unanimité de la moitié des personnes ?
  • Surprendre à l’improviste : quand on est surpris, c’est forcément par surprise !
  • Retour en arrière : difficile d’imaginer un retour en avant je crois.
  • Geler de froid : certes, quand c’est froid, ça peut brûler aussi, mais bon.
  • Commencer d’abord : il faut bien commencer quelque part, mais ce sera forcément en premier.
  • Un taux d’alcoolémie : alcoolémie = taux d’alcool dans le sang. Donc le taux d’un taux ? Pas simple.
  • Le faux prétexte : un prétexte c’est quelque chose qu’on invente, donc c’est par essence faux, non ?
  • Caserne (ou garnison) militaire : je ne savais pas qu’il existait des garnisons civiles.
  • Populations civiles : parle-t-on a contrario de populations militaires ?
  • Lorgner sur : on « louche sur », mais « on lorgne » (transitif direct) les bons gâteaux qui sortent du four !
  • Le principal protagoniste : les protagonistes de second plan sont-ils encore des protagonistes ?
  • Talonner de près : pour talonner faut être dans les talons. Donc pas trop loin quoi.
  • Un hasard imprévu : prévoir les choses peut-il occasionner du hasard ?
  • Répéter deux fois : si on « répète » c’est qu’on a déjà dit, donc au moins une fois, ce qui fait deux en tout ! Mais on peut dire bien sûr « répéter trois, quatre, dix fois… »
  • Dresser les cheveux sur la tête : a-t-on des cheveux ailleurs ?
  • C’est de lui dont je parle : dans « dont » il y a déjà « de ». Donc « c’est lui dont je parle » ou « c’est de lui que je parle ». Mais pas un mélange des deux.
  • Démissionner de ses fonctions : de quoi d’autre sinon ?
  • Un revolver à barillet : un revolver est une arme à barillet.
  • Mitonner lentement : mitonner du vite-fait, le résultat n’est pas garanti !
  • L’apparence extérieure : l’apparence intérieure est assez compliquée à catégoriser.
  • Autorisation préalable : si on autorise une action ou autre, c’est forcément avant de la faire.
  • Avertir (pronostiquer) à l’avance : une fois que le truc est passé, on ne peut plus trop avertir.
  • Claquer bruyamment la porte : on peut essayer de la claquer doucement, mais cela fera toujours du bruit…
  • Continuer encore : on peut s’arrêter de continuer, mais si on continue, c’est encore et encore… (et c’est que le début…)
  • Cotiser à plusieurs : eh oui, « co-» cela veut dire ensemble.
  • Importer de l’étranger : importer du pays où l’on est déjà, c’est compliqué.
  • Illusions trompeuses (ou mirage trompeur) : n’est-ce pas le but de l’illusion que de tromper ?
  • Au maximum de son apogée : très lourd, là, l’apogée étant déjà le maximum par définition.
  • S’aider mutuellement : s’aider tout seul, c’est pas le mieux pour progresser.
  • Les perspectives d’avenir : celles du passé ne sont plus trop des perspectives.
  • Un bref résumé : un long résumé n’est plus un résumé.
  • Dépenses somptuaires : somptuaire = relatif aux dépenses, notamment inutiles, ou luxueuses. Des taxes ou impôts peuvent être somptuaires, mais ce seront toujours quelque part des dépenses.
  • Les étapes successives : les étapes se suivent déjà.
  • Les méandres sinueux : un méandre est déjà tortueux, pas la peine d’en rajouter.
  • Devenir par la suite (ensuite) : devenir avant n’est pas facile.
  • Cadeau ou don gratuit : payer pour avoir un cadeau, c’est pas cool.
  • Un ciel constellé d’étoiles : consteller = étoile.
  • Averse de pluie : la pluie c’est forcément une averse.
  • Bourrasques de vent : une bourrasque, c’est déjà du vent, mais je n’espère pas que ce soit le cas de cet article !
  • Être devant une double alternative : en français, une alternative est une situation dans laquelle deux choix s’offrent, pas plus.
  • Hémorragie sanguine : de quoi d’autre peut-on saigner, à part du sang ?
  • S’esclaffer de rire : on peut s’esclaffer de ce pléonasme, mais ce sera de rire de toute façon ! S’esclaffer = pouffer, donc de rire.
  • Un haut building : un building peut être plus petit qu’un autre, certes, mais il reste de toute façon haut.
  • Des précédents par le passé : tout ce qui arrivera demain n’est pas vraiment un précédent.

Classé sous :Atelier Litteraire Balisé avec :amazon, auto-édition, autobiographie, critique littéraire, écriture, écrivain, édition, édition traditionnelle, littérature, orthographe, paronymes, réécriture

mai 8, 2022 By MLC

Exercices de réécriture d’après Albert Camus

writing

Corriger votre livre et réécrire certaines phrases. Servons-nous de cette phrase de Joseph Grand, personnage de La Peste d’Albert Camus. 

« Par une belle matinée du mois de mai, une élégante amazone parcourait, sur une superbe jument alezane, les allées fleuries du Bois de Boulogne. »

« Par une belle matinée de mai, une svelte amazone, montée sur une superbe jument alezane, parcourait les allées fleuries du Bois de Boulogne. » 

« Par une belle matinée de mai, une svelte amazone montée sur une somptueuse jument alezane parcourait les allées pleines de fleurs du Bois de Boulogne. »

« Par une belle matinée de mai, une svelte amazone montée sur une somptueuse jument alezane parcourait les allées pleines de fleurs du Bois de Boulogne. »

Essayez de la réécrire de plusieurs façons différentes. 

En posant des ambiances diverses comme celle d’un :

* Thriller

* Roman sentimental

* Roman de Science-fiction

* Roman historique

* Roman de western

* Etc.

Puis, essayez de situer votre amazone dans d’autres endroits tout en restant crédible.

Un autre exercice consiste à se mettre dans la peau d’un autre écrivain. Écrire comme… Exercice beaucoup plus difficile puisqu’il vous faudra réfléchir à la manière dont tel ou tel auteur forme ses phrases, place un personnage, crée une ambiance.

Toutefois, cet exercice a été pratiqué par de nombreux auteurs qui sont devenus des auteurs à succès, vendant des best-sellers par millions. L’utilité de cet exercice est de vous faire réfléchir à toutes ces possibilités qui s’offrent à vous. Elles sont sans limites ou plutôt elles n’ont de limites que votre imagination. C’est pourquoi il est impératif de stimuler votre imaginaire. 

Un des moyens infaillibles, simples et efficaces est de se servir d’une base externe, autrement dit du texte de quelqu’un d’autre et de le retravailler d’autant de manières différentes que possible.

La phrase de Camus est en ce sens absolument idéale puisque l’auteur a déjà commencé le travail et nous procure ainsi des exemples.

Comment écrire un livre et avoir du succès, sur Amazon, version papier et Kindle

Classé sous :Atelier Litteraire Balisé avec :amazon, auteur, auto-édition, autobiographie, critique littéraire, écriture, écrivain, édition, édition traditionnelle, littérature, orthographe, réécriture, Roman d'espionnage, Roman policier, science-fiction, suspense, thriller

mai 6, 2022 By MLC

Le plan de votre livre

write

Après avoir déterminé le genre dans lequel vous avez décidé de vous lancer et de savoir si vous voulez écrire directement à l’ordinateur ou si vous passerez par les phases stylo papier, il est bon de faire un plan de votre livre. Je vous le dis en toute connaissance de cause.

Faire un plan de votre livre est essentiel avant de commencer à écrire. Vous ne serez pas obligé de le suivre de façon linéaire, mais cela vous permettra d’une manière ou d’une autre d’écrire plus rapidement votre livre.

En dessinant les contours de votre livre, vous saurez exactement ce que vous allez écrire et vous créerez un livre dont les sections se suivront parfaitement. Auparavant, je pensais qu’il suffisait de se mettre à écrire. L’expérience m’a appris qu’un plan est primordial. 

Si vous êtes un expert dans le domaine choisi, c’est formidable. Vous aurez du plaisir à écrire votre livre. Cependant, organiser toutes vos connaissances sur le papier dans un plan vous aidera et vous aurez besoin de moins de temps pour le faire. Avec votre recherche, il est possible que vous découvriez des informations qui amélioreront celles que vous avez déjà et augmenteront la qualité de votre livre.

Dans la non-fiction, vous écrivez, en règle générale, sur un sujet que vous possédez et dont vous connaissez les tenants et les aboutissants et votre plan en tient compte. Vous savez à l’avance plus ou moins ce que vous allez écrire. Vous faites votre recherche si nécessaire et vous écrivez votre plan plus ou moins au fur et à mesure.

Dans la non-fiction, le plan vous permet d’éviter le syndrome de la page blanche plus communément appelé la panne d’écriture. Presque tous les écrivains l’ont connu à un moment ou un autre. Le meilleur moyen de rédiger un bon plan qui vous emportera au-delà de cette panne d’écriture est la recherche.

Récapitulons :

* Faites votre recherche

* Ecrivez votre plan

Murielle Lucie Clément, Comment écrire un livre et avoir du succès, sur Amazon version broché et Kindle

Classé sous :Atelier Litteraire Balisé avec :auteur, auto-édition, autobiographie, crime, critique littéraire, écriture, écrivain, édition, fiction, littérature, manuel, non-fiction, orthographe, plan de roman, réécriture, science-fiction

avril 30, 2022 By mlc

Auteurs et écrivains, quelques réflexions

ScribeUn auteur peut avoir écrit un livre voire plusieurs. Auteur est aussi le substantif donné à celui qui commet un assassinat ou l’auteur d’un meurtre ou d’un crime. Qui écrit une lettre en sera aussi l’auteur. « L’auteur de mes jours » est employé pour « mon père » rarement pour « ma mère », peut-être pour une preuve de la paternité exprimée en mots. La maternité ne faisant jamais l’objet d’un doute, celle-ci étant évidente à la naissance. Et que l’on ne vienne pas me parler des mères porteuses : ce sont bien elles qui font voir le jour au nouvel être.

Mais revenons à notre sujet premier, celui de l’auteur et de l’écrivain. La dénomination d’auteur peut donc être attribuée dans bien des cas même dans celui où il s’agit de l’écriture de livres. Un auteur peut avoir commis un ou plusieurs livres sans différenciation. Mais, s’il suffit d’écrire des livres pour être auteur, il en va tout autrement pour être écrivain. Un auteur qui écrit dans un seul genre n’est pas encore un écrivain. Pour mériter cette appellation, il est nécessaire de connaître les genres, la syntaxe, la grammaire, les styles, les formes, l’orthographe, etc. De même, on peut très bien écrire sans une seule erreur d’orthographe sans pour cela être écrivain. On sera, dans ce cas, tout au plus, un auteur de lettres ou de livres, de contrats ou de formulaires ou d’autre chose : recette de cuisine éventuellement. Que sais-je !

Un écrivain se doit donc d’être au courant de plusieurs faits, us et coutumes littéraires. Être écrivain est une profession. Celui qui l’exerce connaît les divergences entre écriture alimentaire et écriture pour le plaisir de la littérature.

Toutefois, le terme « écrivain » bien que désignant une profession ne jouit d’aucune protection à l’inverse de celui de docteur ou chirurgien, notaire ou architecte. Se nomme écrivain qui veut à bon ou mauvais escient. Il n’existe pas d’études spéciales pour devenir écrivain ni donc de diplômes de fin d’études. Pas de CAP comme pour le mécanicien ou le menuisier. Il existe de bons mécaniciens et de moins bons. Pareil pour le menuisier, le plombier, etc. Un bon mécanicien sera celui qui répare avec succès une voiture en panne ; le bon menuisier fera, par exemple, des persiennes. Pour des meubles, on fera plutôt appel à un ébéniste. Si les persiennes ferment mal ou si les chaises sont bancales, on parlera de mauvais artisans. Tout le monde sera d’accord sur ce point, d’autant plus que les manquements seront repérables à l’œil nu et discernables par un enfant de cinq ans. Mais la définition d’un « bon écrivain » est tout aussi inexistante dans l’absolu que celle d’un « bon livre ». C’est très subjectif. On peut lire un livre parfaitement correct du point de vue de l’orthographe, de la syntaxe, de l’accord des participes passés et de la concordance de temps et qu’il soit totalement insipide avec une écriture qui ne mène pas. Voilà le grand mot est lâché ! Une écriture qui mène. Une écriture qui entraîne le lecteur. À ne pas confondre avec le suspense.

Le suspense est ce qui fait tourner la page au lecteur. Tant qu’il tourne les pages, c’est que le suspense est présent. Mais, il y a aussi du suspense quand il lit des recettes de cuisine ! Il a envie de connaître la suite, savoir comment et quand ajouter la farine au beurre. Mais, « une écriture qui mène » n’a rien à voir avec la suite. Une écriture qui mène est dans l’instant. L’écriture mène le lecteur, le fait continuer à lire sans qu’il se rende compte qu’il lit. Il a l’impression de voler au-dessus des lignes, de suivre un fil, tel un cerf-volant qui domine le paysage. L’histoire se déroule sous lui. Le nectar des mots coule telle une nappe de velours déployée sous ses yeux et le désaltère. La magie opère et le transporte en une contrée chatoyante au pays de la littérature.

Un nombre incalculable de livres ont été publiés. Des centaines, des milliers, des centaines de milliers, des millions! Tous sont loin de céder en leurs pages ce joyau rare et précieux. Il est même rare qu’ils le fassent. Nonobstant, ce sont, en règle générale, de bons livres (exception faite de quelques nanars notoires). Des livres dont on ne regrette point d’en avoir entrepris la lecture. Des livres que l’on repose avec au cœur le plaisir d’une lecture agréable. Mais ô combien incomparable avec le doux plaisir de ceux qui nous ont transportés en terre de littérature.

Un petit nombre d’écrivains réussit ce tour de magie pendant quelques pages ; un nombre encore plus restreint y parvient tout au long du livre ; un nombre infime a le pouvoir d’insuffler cette magie dans leur œuvre entière et chacun de leur livre est un sanctuaire de pureté, de travail acharné invisible.  Un grand nombre de lecteurs passera à côté de ces gemmes littéraires. Heureusement un tout aussi grand nombre en verra les feux et saura rendre hommage en son cœur si ce n’est en public à l’écrivain auteur d’un tel bonheur.

© Crédits photographiques: Anonyme — Guillaume Blanchard, July 2004, Fujifilm S6900: Le « Scribe accroupi ». Calcaire peint, yeux en cuivre incrusté de cristal de roche, IVe ou Ve dynastie d’Égypte, 2600-2350 av. J.-C. Provenance : Saqqara.

Classé sous :Atelier Litteraire Balisé avec :auteurs, auto-édition, autoédition, écriture, écrivains, fb, Guillaume Blanchard, littérature, magie de l'écriture, scribe, suspense

  • 1
  • 2
  • Page suivante »

Recherchez

Copyright © 2023 · Se connecter