mai 15, 2016 By mlc

Marguerite Duras, L ‘Amant, petite fiche de lecture

Marguerite Duras, L 'AmantLa mémoire

Comme le dit Michael Scheningham, la mémoire dans L’Amant est principalement liée au désir d’une manière inextricable. D’autre part, on peut voir dans ce livre que pour Duras la mémoire photographique fait partie de la mémoire autobiographique. L’auteur va jusqu’à penser, inventer pourrait-on presque dire, une photographie qui aurait pu exister et qu’elle place au début du récit pour souligner l’importance de la traversée sur le bac. La mémoire est autoréférentielle et surtout liée à l’écriture car Duras se rappelle les souvenirs qu’elle a couchés sur le papier ce qui leur confère l’authenticité. Le fait qu’ils soient écrits est plus important que de savoir s’ils ont véritablement eu lieu. Ils sont écrits et cela leur donne une existence réelle. Pour Duras, la mémoire passe par l’écriture.

La focalisation

Duras change plusieurs fois de perspective au cours de son livre et très souvent à un moment où le lecteur s’y attend le moins. Par exemple, dans la première scène d’amour avec l’amant, elle passe du pronom personnel de la première personne au substantif (l’enfant) ce qui produit une distanciation. Le « je » est la proximité et le substantif la distance. Sans cesse un changement de focalisation a lieu quelquefois dans les moments les plus intimes, comme si la narratrice n’était pas impliquée. En fait, c’est un style qui cherche à cerner le point crucial (jouissance, désir, mort) qui sont des thèmes Durassiens.

Quelques personnages

La mendiante se retrouve dans plusieurs livres de Duras : Un barrage contre le Pacifique et dans Le Vice-Consul. Une particularité de la mendiante est sa folie, elle a un comportement déviant qui suscite une certaine angoisse. La mendiante est en quelque sorte un alter ego de la mère en cela que cette dernière est également folle et inspire à l’enfant une peur. Bien que la situation de la mendiante diffère de celle de la mère, elles vivent toutes les deux en marge de la société coloniale. La mère et la mendiante sont toutes les deux incapables de s’occuper de leurs enfants d’une manière adéquate.

Hélène Lagonnelle est le seul lien de la jeune fille avec la société blanche des tropiques, elle est la seule qui lui parle car on tient la jeune fille à l’écart. Les « demoiselles de bonne famille » ne doivent avoir aucun contact avec la « petite prostituée blanche du poste de Sadec » qu’elle est devenue. Cependant, en Hélène Lagonelle, elle a une amie qu’elle aimerait faire profiter de son expérience en voulant lui céder l’amant chinois. Elle voudrait qu’Hélène puisse faire l’amour avec le Chinois et connaître comme elle le désir. Le fait qu’elle aimerait alors regarder est moins un acte de perversité que d’amitié.

Les mythes

Si on pense à un mythe de la Bible, c’est bien sûr à Eve et Adam et le fruit défendu. La transgression de l’interdit qui est très fort dans L’Amant : l’interdit pour une jeune fille de faire l’amour avant d’être mariée, l’interdit racial, il s’agit d’une jeune fille blanche ayant des rapports sexuels avec un Chinois et aussi le fait qu’elle accepte de l’argent de cet homme ce qui donne une forte connotation de prostitution à leurs relations. On peut aussi voir le mythe d’Orphée si on garde la traversée du Mékong comme un passage initiatique, auquel cas la jeune fille est Orphée. Elle regarde de trop près le désir en la personne du Chinois, une métaphore d’Eurydice, et finalement elle doit partir seule et laisser le Chinois derrière elle, prisonnier de la ségrégation raciale ou l’enfer. Caïn et Abel pourraient représenter les deux frères. On peut aussi voir le mythe de Médéa en la mère, qui sacrifie ses enfants à son opiniâtreté. Ulysse aussi qui fait un grand voyage d’initiation, Iphigénie et Oreste. Des bribes de mythes surgissent en beaucoup d’endroits. Comme tous les mythes, on ne sait où ils commencent ni vraiment d’où ils proviennent ! En utilisant des substantifs, la mère, la jeune fille, l’enfant, le petit frère et d’autres, Marguerite Duras crée une structure mythique avec une sorte de Lolita, séductrice. Quoi qu’il en soit, Marguerite Duras écrit une histoire universelle, transcendant la réalité banale d’une situation quotidienne. C’est une sorte de circuit que l’on retrouve dans son œuvre, un circuit qui prime sur la réalité extérieure à l’écriture.

Le thème de l’eau

L’eau joue un très grand rôle dans cette structure mythique. Tout d’abord, bien sûr, la traversée du Mékong et ensuite le paquebot qui l’emmènera en France, qui vogue sur l’eau et la mousson qui éclate. A chaque passage important, le rite de passage, on retrouve l’eau. Les amants se douchent longuement comme pour se purifier du monde extérieur et se retrouver dans la pureté de l’innocence de l’amour qui les unit, même si la jeune fille n’est pas vraiment certaine de ses sentiments, ceux du Chinois sont clairs. La maison aussi qui est lavée à grande eau chaque fois que le grand frère est absent, comme pour la purifiée de sa présence par trop démoniaque.

La narratrice et sa mère

L’attitude de la narratrice envers la mère oscille entre l’amour et la haine, amour et dégoût. On retrouve dans cette relation tous les éléments d’une symbiose où l’enfant, bien qu’il y aspire, ne peut encore se détacher complètement de la figure maternelle. Un problème de communication qui se traduit par une crise du langage. Les personnages, non seulement la mère et l’enfant, mais aussi les frères se ressemblent. Cependant, la mère n’a jamais connu la jouissance, elle en est malgré tout curieuse ce qui explique aussi en partie la tension et l’ambivalence de la relation entre l’enfant et la mère.

Le pacte autobiographique

A sa parution, L’Amant a été tout de suite relié à la vie de l’auteur et Duras elle-même en a souligné l’aspect autobiographique. Au début du livre, la narratrice dit explicitement « Il faut que je vous dise encore, j’ai quinze ans et demie ». Elle écrit cette phrase dans l’oralité de l’écriture, nous faisant par la même occasion remarquer que son visage est ravagé par l’alcool. Nous savons que Marguerite Duras avait une grande attraction pour l’alcool et aussi qu’elle a vécu sa première jeunesse aux colonies. Ces faits sont pour nous une raison de regarder ce texte comme un récit autobiographique. Mais l’œuvre entière de Duras contient des renvois auto textuels, ce qui n’est pas une qualité exclusive du genre autobiographique comme le souligne Jeannette M. L. den Toonder. Elle nous dit encore que cette manière de procéder montre que Duras aspire à effacer les limites entre les genres. Il y a le moment de la découverte de la vocation qui surtout nous incite à voir le pacte autobiographique dans ce livre. Au moment où la petite fille découvre l’amour, elle sait avec certitude qu’elle veut écrire. C’est par et à travers l’écriture qu’elle découvre et cherche son identité. L’écriture en tant que telle est vitale. Elle désamorce le langage courant pour atteindre la profondeur. Duras recherche la vérité, elle veut saisir l’insaisissable, cette réalité psychique enfouie au plus profond d’elle-même.

Rite de passage

Le rite de passage ou l’initiation est une aventure mystique. Pour vivre cette aventure, cette initiation, l’isolation de l’individu est d’importance capitale. L’auteur réfère à l’isolation de l’enfant dans cette société coloniale où elle est mise au ban de la société, déjà avant d’avoir vécu son aventure amoureuse. C’est parce qu’elle est isolée qu’elle peut la vivre. Entourée par sa famille et la société, l’expériment n’aurait pu lui arriver. Dans l’initiation, ce rituel anthropologique, l’eau joue un très grand rôle tout comme dans ce récit. Principalement dans les scènes où les amants se douchent pour se purifier du monde extérieur avant de s’unir. La narratrice est curieuse du rituel, elle va de l’avant. Cette aventure fait partie de sa quête d’identité. Elle se découvre en performant cet acte sexuel puisqu’elle sait alors ce qu’elle veut. Elle analyse ses sentiments, la situation, le décor, son partenaire, son désir et elle apprend à se distancier tout à la fois. Elle ressort encore plus pure de cette expérience. La souillure de la prostitution ne l’atteint pas. Cela ne fait pas partie de son monde à elle qui est au-delà des apparences comme les voit la société coloniale. Son monde, c’est l’invisible, l’ineffable, le désir omniprésent sans que l’on puisse le décrire, ni l’écrire, ni le créer. Tout comme l’esprit comparable au morceau de sucre immergé dans une tasse d’eau. L’eau devient sucrée et le sucre a disparu. Pourtant sa présence est indéniable. Le goût de l’eau l’authentifie. L’écriture authentifie le désir chez Duras ainsi que sa quête d’identité présente sous et dans chaque parole, chaque mot, chaque lettre écrits.

L’accoutrement symbolique

Peut-être devons nous rechercher la signification de l’accoutrement dans le voyage initiatique lié à l’expérience de la jeune fille. En effet, avant son départ pour la quête initiatique le novice reçoit des habits spéciaux qui l’accompagneront dans son voyage et lui permettront d’être reconnu comme tel par ceux qu’il rencontrera. Que l’on pense aux robes blanches des mariées qui commenceront une vie nouvelle au lendemain de leurs noces ou celles des petites communiantes dans l’église catholique ! Mais aussi, par exemple, aux plumes d’oiseaux réservées à cet effet de différentiation chez les Dogons ou certains peuples de l’Amazonie. L’enfant porte un chapeau comme aucune femme n’en porte en Indochine. Duras met l’accent sur le chapeau et les chaussures. Deux objets fétichistes de l’habillement de la femme et non pas d’une jeune fille de quinze ans à l’époque. L’enfant est vouée à un sort unique, divergeant totalement de celui des autres femmes de son environnement. Ces dernières sont promises au mariage, à l’ennui, au malaise, à la mort, à l’absence de désir ou du moins de sa satisfaction, à l’abandon souvent. Un sort totalement dissemblable attend l’enfant. Son accoutrement la différentie de toutes les autres femmes. Elle est choisie. L’élue sacrifiée renaîtra purifiée, libérée des interdits et des tabous de cette société.

 Marguerite Duras, L ‘Amant, Editions de Minuit, prix Goncourt 1984

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mai 15, 2016 By mlc

Olga Tokarczuk, Les Pérégrins

Olga Tokarczuk 1Les Pérégrins est sans aucun doute un livre merveilleux dans le sens que l’on donne aux contes d’enfants. En effet, Olga Tokarczuk, romancière polonaise la plus célèbre de sa génération, emmène son lecteur dans un univers où le voyage est une pérégrination, intérieure et extérieure, à la rencontre de l’autre comme le signale le sens premier de sa signification.

« “Alors, remue-toi, balance-toi, cours, file ! Si t’oublies ça, si tu t’arrêtes, il va t’attraper avec ses grosses pattes velues et faire de toi une marionnette. Il t’empestera de son haleine qui sent la fumée, les gaz d’échappement et les décharges de la ville. Il va transformer ton âme multicolore en une petite âme toute raplapla, découpée dans du papier journal.” La clocharde du métro de Moscou qui parle ici appartient aux Bieguny (les marcheurs ou pérégrins), une secte de l’ancienne Russie, pour qui le fait de rester au même endroit rendait l’homme plus vulnérable aux attaques du Mal, tandis qu’un déplacement incessant le mettait sur la voie du Salut ».

Rester sur place signifie la stagnation, la régression. Pour grandir, il est nécessaire d’aller de l’avant, sans peur et sans reproche. Au fil des pages, il est aisé de comprendre que ce livre peut difficilement se placer dans une catégorie existante. Le lecteur visite, tout à tour, des salles d’aéroports, d’attente, des chambres d’hôtel, des musées ; il déchiffre des cartes, des graphiques dont il pourrait regretter de ne pas les lire en couleurs n’était-ce cet air vieillot qu’ils confèrent à l’ensemble. Olga Tokarczuk, offre une vision, sa vision, de la littérature dans des paragraphes troublants.

« Tous ceux qui, un jour, ont essayé d’écrire des romans savent à quel point c’est difficile ; il s’agit assurément de l’une des pires activités indépendantes.  Il faut rester tout le temps replié sur soi, enfermé dans une cellule individuelle, dans une solitude complète. Cela relève d’une psychose contrôlée, d’une paranoïa et d’une obsession attelées au travail.  Ainsi l’écriture ne nécessite ni plume d’oie, ni masque vénitien, comme on pourrait le croire, mais bien plutôt un tablier de boucher, des bottes en caoutchouc et un couteau à étriper ».

Née en 1962, Olga Tokarczuk a reçu le prix Niké (Goncourt polonais) pour Les Pérégrins à la fois le prix du jury et celui des lecteurs. Un voyage assuré pour le lecteur entreprenant, partant à la découverte d’un monde fabuleux, mystérieusement répertorié et cartographié par l’auteur où les passerelles abondent soutenues par d’énigmatiques réseaux de correspondances qui se révèlent à la lecture. Sans doute le meilleur livre d’Olga Tokarczuk.

 

Olga Tokarczuk, Les Pérégrins, Les éditions Noir sur Blanc, 2010, 381 pages, 24 €, traduit du polonais par Grażna Erhard

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avril 26, 2016 By mlc

Une tour pour les barzoïs: J’Ielyzaveta la première !

I'Ely sur la tourIely, Ialta et Guéguel adorent grimper sur des trucs pour voir plus loin ou même pour se reposer. Donc, pour leur donner entière satisfaction, nous leur avons construit une tour avec des palettes et une planche. Elles sont vraiment heureuses avec et bien sûr, Iély est monté la première dessus.

A la voir, on comprend tout de suite que cette nouvelle altitude est tout à fait à son goût. Ialta et Guéguel montent aussi dessus et parfois elles y vont toutes les trois y faire un somme. C’est bien confortable et avec le soleil du matin, c’est très agréable.

Devant l’immense succès de la construction, une deuxième va être mise en place d’ici peu de temps.

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mars 30, 2016 By mlc

Elen Brig Koridwen, Zone franche

zone-francheIl y a des romans qui sont absolument inclassables. Zone franche d’Elen Brig Koridwen en est un. Inclassable, il rassemble plusieurs genres littéraires à un niveau d’excellence rarement égalé parmi les ouvrages des auteurs Indés.

La description laisse espérer un roman plus ou moins à l’eau de rose. Pas qu’il faille décrier ce genre, non. Il peut en satisfaire plus d’un ou d’une en quête d’amour par personnes interposées. De ce genre, Zone franche a pris l’héroïne qui veut un homme et est prête à tout pour l’avoir. Totalement antiféministe ! Plutôt comme l’héroïne d’Ernaux dans Passion simple, où la femme est entièrement soumise à ses espérances, ses moments d’attente de l’Homme.

L’homme aussi pourrait faire partie de l’univers un peu sucré des harlequinades. L’homme fort, mystérieux, riche dont on ne sait pas d’où il tire ses revenus qui semblent sans fin. Cet homme-là, bien qu’il n’en soit jamais question, est l’aîné de l’héroïne. Il apparaît dans sa vie alors qu’elle n’est qu’une enfant.

L’homme inaccessible, blessé par des amours précédentes, effrayé de se lier et elle, la femme qui ne veut que son bonheur à lui, l’enchainer si possible dans les soins qu’elle aimerait lui prodiguer. Lui se moque gentiment.

Ces deux êtres dissemblables sont liés par une passion charnelle irrésistible que l’auteur nous décrit tout en finesses et subtilités, nous la fait ressentir jusqu’au plus profond de notre être.

Une passion assouvie, mais qui laisse toujours et encore sur la faim. Les amants se jettent dans les bras l’un de l’autre à toutes les occasions possibles. Voilà pour le sexe.

Du roman d’espionnage, l’auteur a tiré l’atmosphère, l’ambiance, le monde décalé que chacun de nous aime à imaginer. On frôle le danger, mais on n’y succombe pas.

En revanche, ce à quoi on succombe, c’est au style délicat, lettré sans cuistrerie, qui conduit une intrigue à épisodes tous plus inattendus les uns que les autres.

Oui, il y a des livres inclassables. Zone franche toutefois est à classer parmi les plus grands, ceux qu’il faut avoir lus, ceux qui laissent un souvenir doux et reconnaissant, de ceux dont les personnages nous deviennent des amis, des membres de famille que l’on quitte à regret.

Elen Brig Koridwen, Zone franche, sur Amazon Kindle:   amzn.to/1UBSnhN

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mars 11, 2016 By mlc

Tirage au sort: « Crime à Amsterdam »: Règlement

Crime à AmsterdamArticle 1 – Société organisatrice du tirage au sort
Les Editions MLC, auto entrepreneur, éditeur du roman « Crime à Amsterdam » ayant pour siège social Le Montet, 36340 Cluis, organisent du 21 au 29 mars 2016 un tirage au sort entièrement gratuit et sans obligation d’achat intitulé : « Tirage au sort Crime à Amsterdam », (ci-après le « Tirage au sort »).

Accessible selon les modalités du présent règlement.

Article 2 – Acceptation du règlement
La participation au tirage au sort implique l’acceptation sans aucune réserve du présent règlement, de ses modalités de déroulement et de ses résultats par les participants.

Tout contrevenant à l’un ou plusieurs des articles du présent règlement sera privé de la possibilité de participer au présent tirage au sort ainsi que de la dotation qu’il aura éventuellement pu gagner, ou sera disqualifié.

Article 3 – Conditions de participation
La participation au tirage au sort est ouverte à toute personne physique majeure résidant dans tous les pays et disposant d’un accès à la boutique Amazon.fr et ayant la possibilité de télécharger un livre édité sur Kindle et de poster des commentaires sur Amazon.

Les candidatures multiples sont autorisées à condition que le présent règlement concernant la participation soit respectée. Les candidats ne respectant pas l’une ou l’autre des conditions de participation édictées au présent règlement seront automatiquement disqualifiés.

Pour participer, une personne devra télécharger un exemplaire du roman « Crime à Amsterdam » les 23 (vingt-trois), 24 (vingt-quatre) ou 25 (vingt-cinq) mars 2016, dates à laquelle le roman sera offert gratuitement sur Amazon en version numérique.

Il n’est nullement interdit à toute personne de télécharger le roman entre le 26 et le 29 mars et de mettre un commentaire pour participer au tirage au sort, mais dans ce cas, elle ne pourra bénéficier de l’offre de gratuité du roman et devra s’acquitter du coût selon les modalités de l’offre. Cela est également valable pour les personnes achetant le livre en version papier : leur commentaire éventuel pourra participer au tirage au sort.

La personne ayant téléchargé le roman aura jusqu’au 28 (vingt-huit) mars inclus la possibilité de déposer un commentaire honnête sur le roman, après lecture, dans l’espace prévu à cet effet sur Amazon.fr.

Le tirage au sort s’effectuera parmi tous les commentaires déposés sur le site d’Amazon jusqu’au 28 (vingt-huit) mars 2016.

La qualité des commentaires n’influencera pas sur la participation au tirage au sort. Toutefois, la société organisatrice se réserve le droit d’éliminer du tirage au sort tout commentaire dont le caractère serait offensant et/ou insultant selon la loi française.

Article 4 – Désignation des gagnants
Le 29 (vingt-neuf) mars 2016 un tirage au sort parmi tous les commentaires désignera 3 (trois) gagnants.

En cas d’empêchement de force majeure, la société organisatrice se réserve le droit de repousser la date du tirage au sort.

Article 5 – Dotations
La société organisatrice décide de mettre en jeu :

  • Lot n° 1 – 1 gagnant : une liseuse Kindle
  • Lot n° 2 – 2 gagnants : un exemplaire en version papier du roman « Crime à Amsterdam » signé par l’auteur.

Les lots ne sont ni échangeables, ni remboursables, ni négociables, ni transformables en espèces.

Article 6 : Remise des dotations
Les 3 gagnants seront informés par message sous leur commentaire et sur le site www.aventurelitteraire.com et sur le site des éditions MLC www.emelci.com. Il sera impossible de communiquer que ce soit par voie postale, électronique ou autre, sur le tirage au sort.

Les gagnants autorisent toute vérification concernant leur identité et leur domicile (adresse postale). Toute information d’identité ou d’adresse fausse entrainera la nullité du gagnant et de l’ensemble de sa participation.

Article 7 – Limitation des responsabilités
Si, pour des raisons indépendantes de la volonté de la société organisatrice, la composition des lots devait être modifiée partiellement ou totalement, il sera attribué aux gagnants un lot de même nature et d’une valeur équivalente. La société organisatrice se réserve la possibilité d’écourter, de proroger, de modifier ou d’annuler tout ou partie des opérations du tirage au sort si des circonstances indépendantes de sa volonté l’y contraignait et/ou pour assurer la sécurité, l’équité, l’intégrité ou le bon déroulement du tirage au sort. Dans ces différents cas, sa responsabilité ne saurait être engagée et aucune indemnité ne pourra être réclamée.

Article 8 – Dépôt du règlement
Le présent règlement est conformément à la loi consultable sur le site des Editions MLC (www.emelci.com). Par ailleurs, il est aussi consultable sur le site Aventure littéraire (www.aventurelitteraire.com)

Article 9 – Mise à disposition du règlement
Le règlement du tirage au sort « Crime à Amsterdam » est adressé à titre gratuit, à toute personne qui en fait la demande avant le 21 mars 2016. La demande faite par voie postale uniquement, mentionnant les noms, prénom et adresse du demandeur, devra parvenir à l’adresse suivante :

Editions MLC
Le Montet
36340 Cluis
France

Article 10 – Loi « Informatique et liberté »
Conformément à la loi du 6 janvier 1978 dite « Informatique et Liberté », les candidats disposent d’un droit à l’information, d’un droit d’accès, d’un droit à l’opposition et d’un droit de rectification sur les informations nominatives recueillies dans le cadre du présent tirage au sort en s’adressant à la société organisatrice à l’adresse suivante : Editions MLC – Le Montet – 36340 Cluis – France.

Article 11 – Adhésion – Différend
La participation au tirage au sort entraîne l’adhésion pleine et entière des participants aux dispositions du présent règlement en toutes ses stipulations, des décisions de la société organisatrice ainsi que des lois et règlements applicables en France.  Tout différend qui pourrait surgir de l’application du présent règlement ou de son interprétation sera tranché souverainement par la société organisatrice. Aucune réclamation ne sera plus acceptée au-delà de 8 jours à compter de la réception de la lettre recommandée pour les gagnants. Pour les autres parties, aucune réclamation ne sera plus acceptée au-delà de 1 mois à compter de la date de fin du tirage au sort telle qu’indiquée à l’article 1 du présent règlement. La loi qui s’applique est la loi française. Les Participants sont donc soumis à la réglementation française applicable aux jeux.

Article 12 – Respect des règles
Participer au tirage au sort gratuit « Crime à Amsterdam » implique une attitude loyale, signifiant le respect absolu des règles et des droits des autres participants. Les participants s’interdisent de mettre en œuvre ou de chercher à mettre en œuvre tout procédé de participation qui ne serait pas strictement conforme au respect des principes du tirage au sort et de ce présent règlement. La Société organisatrice se réserve le droit d’écarter toute personne ne respectant pas totalement le présent règlement. La Société organisatrice se réserve également le droit de poursuivre quiconque tenterait de frauder ou de nuire au bon déroulement du tirage au sort. La Société organisatrice pourra décider d’annuler le tirage au sort s’il apparaît que des fraudes manifestes sont intervenues sous quelque forme que ce soit dans le cadre de la participation au tirage au sort ou de la détermination des gagnants. La société organisatrice se réserve le droit, pour quelque raison que ce soit, de modifier, de prolonger ou d’annuler le présent triage au sort.

Article 13 – Diffusion des noms et communes des participants
La société organisatrice pourra éventuellement diffuser le nom, la commune de résidence et la photographie du gagnant à des fins publicitaires, promotionnelles ou purement informatives, sans aucune contrepartie financière.

Article 14 – Responsabilités
La société organisatrice ne pourra être tenue pour responsable si, pour des raisons indépendantes de sa volonté, le tirage au sort devait être en totalité ou partiellement reporté, modifié ou annulé.

Article 15 – Acceptation du règlement
Comme stipulé à l’article 11, la participation au tirage au sort implique l’acceptation entière et sans réserve du présent règlement, de ses modalités de déroulement et de ses résultats.

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