mars 12, 2022 By mlc

Lufthansa et Lounarsky jouent à chat-perché

Loulou et lulu arbre

Ils sont devenus grands !  Tous les deux de bons gros matous. Lounarsky et Lufthansa, nourris au biberon.

Ils avaient une dizaine de jours quand nous les avons trouvés sur le bord de la route pendant notre promenade quotidienne. Des gens sans cœur les avaient abandonnés. Si nous n’étions pas passés ce jour-là, ils auraient probablement péri de faim, de soif ou auraient été dévorés par des animaux plus gros et plus forts.

C’est toujours un mystère de comprendre comment des êtres humains peuvent être aussi cruels. Laisser des chatons aussi adorables à un triste sort.

Maintenant qu’ils sont adultes, ils se débrouillent tout seuls. Ils gambadent autour de la maison en ruines en face de chez nous. Là, ils peuvent grimper, passer par les trous du toit et chasser les souris qui y ont élu domicile. Ils s’amusent dans le jardin et le bûcher. Il y a toujours à découvrir.

                                                                                Ils peuvent sans problème se nourrir grâce aux assiettes de croquettes que nous mettons à leur disposition. Toujours remplies, elles leur assurent de bons petits repas comme ils en ont pris l’habitude. Leur ventre toujours aussi rebondis ne les empêche nullement de jouer dans les arbres et de se percher sur les branches.

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Classé sous :Salon littéraire

mars 12, 2022 By mlc

C’était à Cluis le dimanche 26 Février 2017

affiche 26 fevAu mois de Février, le 26 plus exactement, nous avons eu à Cluis le plaisir d’organiser une journée, ou plutôt une après-midi, très instructive sur les auteurs d’hier et d’aujourd’hui dans le Berry.

A l’honneur, il y avait bien entendu George Sand dont nous a parlé Danielle Bahiaoui, secrétaire générale de l’Association des Amis de George Sand, et pour les auteurs contemporains nous avions Adrien Bobêche. Tous les deux écrivent et ont écrit sur la campagne berrichonne, ses habitants, ses traditions et ses paysages. C’était un régal d’entendre les extraits lus à haute voix. Une pratique qui se perd de plus en plus.

Pour clore la journée, une dégustation des produits berrichons était offerte : les fromages de chèvres et de vaches, mais aussi les mets pâtissiers comme la tarte aux pommes de terre, le pâté berrichon et la tarte aux pruneaux. Pour boissons : les vins du Berry de Châteaumeillant, de Reuilly,  la bière de fabrication artisanale de Cluis et le jus de pommes de Neuvy Saint Sépulchre.

Tout cela pour dire qu’il est bon parfois de mêler bombance et conférence.

Classé sous :Atelier Litteraire Balisé avec :Adrien Bobêche, auteurs du Berry, berrichon, Berry, Châteaumeillant, Cluis, George Sand, Neuvy Saint Sépulchre, Reuilly

mars 12, 2022 By mlc

Cédric Charles Antoine, Visages au crépuscule

Visages au crépusculeUne valise ouvragée sortie de l’atelier d’un maître sellier italien passe de mains en mains, voyageant d’un continent à l’autre pour terminer sa vie dans un grenier au milieu des vieilleries.

Des rebuts et des déchets, elle en rencontre un grand nombre. Tant dans le nouveau que dans l’ancien monde. Mais le grenier est-il vraiment sa dernière escale ou ne serait-il pas plutôt une occasion de repartir en des contrées lointaines  pour cette superbe malle en cuir ?

Grâce à un heureux hasard, un propriétaire curieux remonte le fil du temps. Ce qu’il découvre est ahurissant.

Cédric Charles Antoine, une fois de plus, surprend son lecteur au-delà du possible. Un roman à l’écriture soignée qui sert une narration précise joliment documentée.

Cédric Charles Antoine, Visages au crépuscule, Amazon (Broché et Kindle)

Classé sous :Salon littéraire

mars 11, 2022 By mlc

Camille Emmanuelle et la romance érotico-sentimentale

Camille EmmanuelleAvant de se référer au contenu de l’ouvrage, on peut se concentrer sur le contenant et, principalement, sur la quatrième de couverture : le choix de l’encre et de la police est fort malheureux et rend le texte absolument illisible. Quant au contenu, on peut noter les remarques suivantes.

Premièrement, selon les exemples donnés par l’auteur, il s’agirait beaucoup plus de « romances sentimentales » que de « romances érotiques » comme stipulé dans le titre puisque toute référence au sexe ou à l’érotisme est bannie de la narration par l’éditeur. L’auteur doit se plier à une discipline de fer et subir des ratures et suppressions sans fin dans ses textes.

Deuxièmement, et peut-être est-ce la remarque la plus pertinente en l’occurrence, pourquoi l’auteur choisit-elle de conspuer le genre après en avoir largement profité pécuniairement ? Un changement de trop dans son roman dicté par l’éditeur ? Un ras-le-bol généralisé d’écrire des histoires insipides ? Un soulagement financier inopiné qui apporte la libération de se contraindre à une écriture alimentaire ? Un peu de tout cela probablement et encore plus.

Troisièmement, le lecteur peut s’interroger sur la vision de l’auteur à propos de la gent féminine. Si l’herbe est toujours plus verte de l’autre côté, on pourrait penser que pour les lectrices (le lectorat du genre est majoritairement féminin) qui ne connaissent ni les voyages en jet privé, ni les suites impériales dans des cinq étoiles ni les îles paradisiaques du Pacifique, n’est-il pas justement plaisant de s’y imaginer ? Et cela sans y être obligées. C’est tout simplement divin de se rêver un moment loin de tous les tracas quotidiens. Dans les bras d’un milliardaire ? Pourquoi pas ? C’est idéal comme catharsis, non ? Les lectrices sont loin d’être stupides. Elles savent faire la différence entre un fantasme et la réalité. Par ailleurs, que le genre soit cloisonné par des poncifs rigides, n’est-ce pas la meilleure façon de retrouver romance après romance le même patron satisfaisant ce fantasme ?

Oui, il y a un lectorat avide de connaissance et d’aventure littéraire dans ses lectures, mais ce lectorat-là se satisfait avec d’autres genres. Oui, il y a des gens qui veulent changer les rôles femme/homme, mais pas tous.

L’auteur fait l’impasse sur les lectrices faisant un choix délibéré, car pourquoi ne le serait-il pas ? On lit ce genre de romance pour s’évader, mais un peu comme on choisit au restaurant un mets connu pour éviter les mauvaises surprises. La pléthore de maisons d’éditions et d’auteurs garantit une énorme diversité dans les détails tout en respectant les éléments de base.

Chaque restaurant propose sa recette et sa spécialité. Qu’en est-il des McDo direz-vous ? Eh bien oui, c’est là toute la différence ! Quel que soit le McDo choisit, la nourriture aura toujours exactement le même goût ! En revanche, dans tous les restaurants du coin, on devra y aller au moins une fois pour les connaître. Ensuite, y retourner pour retrouver le même goût s’il a plu. Est-ce si différent avec la lecture ? Peu de gens changent à chaque fois de restaurant comme peu de gens changent de genre littéraire. Les goûts éclectiques sont beaucoup moins répandus que les habitudes. L’homme est un animal routinier. De même la lectrice.

Préférer lire le roman avec une narratrice « qui se bourre la gueule et roule des pelles à des inconnus » dans le premier bar venu après une déception amoureuse, c’est préférer lire des romans noirs. Ils existent. Mais, c’est un autre genre.

Enfin, une dernière petite chose. Un détail pas bien grand mais tout de même. Stephen King est très certainement un maître dans son genre, un auteur à succès c’est certain, mais comme référence littéraire en conseil d’écriture on peut favoriser Rilke ou Antoine Albalat.

Camille Emanuelle, Lettre à celle qui lit mes romances érotiques et qui devrait arrêter tout de suite, Amazon

Classé sous :Critique littéraire Balisé avec :Camille Emanuelle, érotisme, fb, lectorat, lectorat féminin, lecture, littérature érotique

mars 10, 2022 By mlc

Aloysius Chabossot, La Renaissance de la nounou barbue

nounou barbueUn zeste d’humour, quelques grosses poignées d’amour, du suspense à volonté, le tout relevé par une écriture superbement travaillée, mais sans aucune lourdeur, la recette d’Aloysius Chabossot se savoure sans modération.

Original, ce roman assoit les codes d’un genre trop peu présent: la littérature sentimentale intelligente et humoristique !

Une intrigue, menée de main de maître, courtise des rebondissements aussi inattendus que délectables. Une fois de plus, l’auteur sait prendre ses lecteurs par la main sur des sentiers inconnus et pourtant, ô combien, reconnaissables en compagnie de personnages charmants à la psychologie complexe mais cohérente, délicieux et attachants.

Un roman à lire d’une traite bien calé dans son fauteuil ou adossé le soir contre ses oreillers. « Feel good » assuré.

Ce qu’en dit l’éditeur:

Cathy élève seule ses deux enfants, Lucas et Pilou, dans un petit village au cœur de la Dordogne. Son quotidien est heureusement allégé par le soutien sans faille de sa tante Lulu. Jusqu’au jour où – catastrophe ! – tante Lulu tombe de l’escabeau et se retrouve immobilisée, les deux chevilles dans le plâtre. Cathy décide alors d’engager une aide pour s’occuper des enfants. Mais dans la région, les candidats sont rares… Pressée par le temps, son choix se portera sur le seul aspirant disponible, Elias, grand gaillard barbu au profil pour le moins atypique. Pourtant, entre Cathy et la « nounou barbue », une belle amitié va bientôt naître, puis peu à peu évoluer…
Mais Elias est-il vraiment celui qu’il prétend être ?

Aloysius Chabossot, La Renaissance de la nounou barbue, Amazon

Classé sous :Salon littéraire Balisé avec :Aloysius Chabossot, fb, humour, littérature humoristique, littérature sentimentale, nounou barbue

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