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août 26, 2015 By mlc

Le passage de la madeleine

Marcel_Proust_1900-772x1024Comment écrire, roman, poésie, nouvelles ou même un ouvrage de non-fiction? En lisant et relisant les grands écrivains.

Dans cette optique, le « passage de la madeleine » est un must. Proust y décrit les mécanismes de la mémoire involontaire, un concept que vous devez posséder à fond. Vous devrez l’avoir lu et relu maintes fois pour en saisir toutes les nuances et vous pénétrer de la chose.

« Il y avait déjà bien des années que, de Combray, tout ce qui n’était pas le théâtre et le drame de mon coucher, n’existait plus pour moi, quand un jour d’hiver, comme je rentrais à la maison, ma mère, voyant que j’avais froid, me proposa de me faire prendre, contre mon habitude, un peu de thé. Je refusai d’abord et, je ne sais pourquoi, me ravisai. Elle envoya chercher un de ces gâteaux courts et dodus appelés Petites Madeleines qui semblent avoir été moulés dans la valve rainurée d’une coquille de Saint-Jacques. Et bientôt, machinalement, accablé par la morne journée et la perspective d’un triste lendemain, je portai à mes lèvres une cuillerée du thé où j’avais laissé s’amollir un morceau de madeleine. Mais à l’instant même où la gorgée mêlée des miettes du gâteau toucha mon palais, je tressaillis, attentif à ce qui se passait d’extraordinaire en moi. Un plaisir délicieux m’avait envahi, isolé, sans la notion de sa cause. Il m’avait aussitôt rendu les vicissitudes de la vie indifférentes, ses désastres inoffensifs, sa brièveté illusoire, de la même façon  J’avais cessé de me sentir médiocre, contingent, mortel. D’où avait pu me venir cette puissante joie ? Je sentais qu’elle était liée au goût du thé et du gâteau, mais qu’elle le dépassait infiniment ne devait pas être de même nature.

D’où venait-elle ? Que signifiait-elle ? Où l’appréhender ? Je bois une seconde gorgée où je ne trouve rien de plus que dans la première, une troisième qui m’apporte un peu moins que la seconde. Il est temps que je m’arrête, la vertu du breuvage semble diminuer. Il est clair que la vérité que je recherche n’est pas en lui, mais en moi. Il l’y a éveillée, mais ne la connaît pas, et ne peut que répéter indéfiniment, avec de moins en moins de force, ce même témoignage que je ne sais pas interpréter et que je veux au moins pouvoir lui redemander et retrouver intact, à ma disposition, tout à l’heure, pour un éclaircissement décisif. Je pose la tasse et me tourne vers mon esprit. C’est à lui de trouver la vérité. Mais comment ? Grave incertitude, toutes les fois que l’esprit se sent dépassé par lui-même ; quand lui, le chercheur, est tout ensemble le pays obscur où il doit chercher et où tout son bagage ne lui sera de rien. Chercher ? Pas seulement : créer. Il est en face de quelque chose qui n’est pas encore et que seul il peut réaliser et faire entrer dans sa lumière.

Et je recommence à me demander quel pouvait être cet état inconnu, qui n’apportait aucune preuve logique, mais l’évidence de sa félicité, de sa réalité devant laquelle les autres s’évanouissaient. Je veux essayer de le faire réapparaître. Je rétrograde par la pensée au moment où je pris la première cuillerée de thé. Je retrouve le même état, sans une clarté nouvelle. Je demande à mon esprit un effort de plus, de ramener encore une fois la sensation qui s’enfuit. Et, pour que rien ne brise l’élan dont il va tâcher de la ressaisir, j’écarte tout obstacle, toute idée étrangère, j’abrite mes oreilles et mon attention contre les bruits de la chambre voisine. Mais sentant mon esprit qui se fatigue sans réussir, je le force au contraire à prendre cette distraction que je lui refusais, à penser à autre chose, à se refaire avant une tentative suprême.

Puis une deuxième fois, je fais le vide devant lui, je remets en face de lui la saveur encore récente de cette première gorgée et je sens tressaillir en moi quelque chose qui se déplace, voudrait s’élever, quelque chose qu’on aurait désancré, à une grande profondeur ; je ne sais ce que c’est , mais cela monte lentement ; j’éprouve la résistance et j’entends la rumeur des distances traversées.

Certes, ce qui palpite ainsi au fond de moi, ce doit être l’image, le souvenir visuel, qui, lié à cette saveur, tente de la suivre jusqu’à moi. Mais il se débat trop loin, trop confusément ; à peine si je perçois le reflet neutre où se confond l’insaisissable tourbillon des couleurs remuées ; mais je ne peux distinguer la forme, lui demander, comme au seul interprète possible, de me traduire le témoignage de sa contemporaine, de son inséparable compagne, ma saveur, lui demander de m’apprendre de quelle circonstance particulière, de quelle époque du passé il s’agit.

Arrivera-t-il jusqu’à la surface de ma claire conscience, ce souvenir, l’instant ancien que l’attraction d’un instant identique est venue de si loin solliciter, émouvoir, soulever tout au fond de moi ? Je ne sais. Maintenant je ne sens plus rien, il s’est arrêté, redescendu peut-être ; qui sait s’il remontera jamais de sa nuit ? Dix fois il me faut recommencer, me pencher vers lui. Et chaque fois la lâcheté qui nous détourne de toute tâche difficile, de toute œuvre importante, m’a conseillé de laisser cela, de boire mon thé en pensant simplement à mes ennuis d’aujourd’hui, à mes désirs de demain qui se laissent remâcher sans peine.

Et tout d’un coup le souvenir m’est apparu. Ce goût c’était celui du petit morceau de madeleine que le dimanche matin à Combray (parce que ce jour-là je ne sortais pas avant l’heure de la messe), quand l’allais lui dire bonjour dans sa chambre, ma tante Léonie m’offrait après l’avoir trempé dans son infusion de thé ou de tilleul. La vue de la petite madeleine ne m’avait rien rappelé avant que je n’y eusse goûté ; peut-être parce que, en ayant souvent aperçu depuis, sans en manger, sur les tablettes des pâtissiers, leur image avait quitter ces jours de Combray pour se lier à d’autres plus récents, peut-être parce que de ces souvenirs abandonnés si longtemps hors de la mémoire, rien ne survivait, tout s’était désagrégé ; les formes – et celle aussi du petit coquillage de pâtisserie , si grassement sensuel, sous son plissage sévère et dévot – s’étaient abolies, ou, ensommeillées, avaient perdu la force d’expansion qui leur eût permis de rejoindre la conscience. Mais, quand d’un passé ancien rien ne subsiste, après la mort des êtres, après la destruction des choses, seules, plus frêles mais plus vivaces, plus immatérielles, plus persistantes, plus fidèles, l’odeur et la saveur restent encore longtemps, comme des âmes, à se rappeler, à attendre, à espérer, sur la ruine de tout le reste, à porter sans fléchir, sur leur gouttelette presque impalpable, l’édifice immense du souvenir.

Et dès que j’eus reconnu le goût du morceau de madeleine trempé dans le tilleul que me donnait ma tante (quoique je ne susse pas encore et dusse remettre à bien plus tard de découvrir pourquoi ce souvenir me rendait si heureux), aussitôt la vieille maison grise sur la rue, où était sa chambre, vint comme un décor de théâtre s’appliquer au petit pavillon, donnant sur le jardin, qu’on avait construit pour mes parents sur ses derrières (ce pan tronqué que seul j’avais revu jusque-là) ; et avec la maison, la ville, depuis le matin jusqu’au soir et par tous les temps, la Place où on l’envoyait avant le déjeuner, les rues où j’allais faire des courses, les chemins qu’on prenait si le temps était beau. Et comme dans ce jeu où les Japonais s’amusent à tremper dans un bol de porcelaine rempli d’eau, de petits morceaux de papier jusque-là indistincts qui, à peine y sont-ils plongés s’étirent, se contournent, se colorent, se différentient, deviennent des fleurs, des maisons, des personnages consistants et reconnaissables, de même maintenant toutes les fleurs de notre jardin et celles du parc de M. Swann, et les nymphéas de la Vivonne, et les bonnes gens du village et leurs petits logis et l’église et tout Combray et ses environs, tout cela qui prend forme et solidité, est sorti, ville et jardins, de ma tasse de thé. »

Classé sous :Atelier Litteraire

août 26, 2015 By mlc

Ecrire et écrire encore

Main écrivantEcrire est un métier. On ne devient pas écrivain ou auteur d’un livre du jour au lendemain. Ecrire prend du temps. Selon plusieurs, tout le monde peut écrire. Jusqu’à un certain point, cela est vrai. Mais, écrire à un tel niveau que d’autres prendront plaisir à vous lire est une autre affaire. Puis, il y a encore de grandes différences entre les divers genres et surtout entre littérature et écriture.

Il parait qu’en France, tout le monde écrit. C’est peut-être véridique. Toutefois, entre écrire un roman et le publier il y a une marge que beaucoup ne savent pas franchir. Cela est souvent autant le fait de leur écriture que de leur psychologie. Si vous désirez écrire, il faut savoir qu’écrire est principalement réécrire et être impitoyable avec sa prose (ou sa poésie). Trop de personnes pensent que leur premier jet est génial. Non, un premier jet n’est qu’un premier jet qu’il sera nécessaire d’affiner, de peaufiner et bien souvent de réécrire en sa totalité et cela de nombreuses fois.

J’en sais quelque chose car j’ai une bonne liste de livres à mon actif. Ecrire, c’est travailler dur, et même très dur. Que l’on soit doué ou non, que l’on ait fait des études ou non, il s’agit d’un travail acharné que seule une passion effrénée a la capacité de soutenir.

Dans ce blog, nous parlerons, vous et moi, de l’écriture, de la littérature, des livres, des romans, de la poésie, de la non-fiction et de comment écrire. A vos plumes !

© photo: Francina Ditzel

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août 26, 2015 By mlc

Au salon du livre

545px-Blason_de_la_ville_de_Cluis_(36).svgPresque toutes les villes et tous les villages ont maintenant un Salon du livre. Alors, ici nous allons aussi en avoir un. Au mois de septembre, le samedi 26, tous les auteurs et les éditeurs du Centre sont invités à venir participer au Salon du livre de

Cluis. Les modalités sont très simples. Il suffit de s’inscrire au Syndicat d’initiative de Cluis  par le formulaire de contact  ou en téléphonant (0254 31 22 13) pour réserver un emplacement. Une fois sur place, le jour même, la modique somme de 5 € sera facturée, ce qui permettra de s’acquitter de la redevance.

Le Salon est en premier lieu pour les auteurs et les éditeurs du Centre, mais bien entendu, tous les éditeurs et auteurs sont les bienvenus et nous leur souhaitons déjà de pouvoir rencontrer le plus possible de lecteurs.

La manifestation est organisée par l’Association Littérature et Musique, qui a également organisé en 2013 le colloque « Andreï Makine versus Gabriel Osmonde » et la « Semaine franco-russe » à Cluis au mois de septembre.

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août 25, 2015 By mlc

Comment écrire un livre

Comment-écrire-un-livreA la demande de beaucoup d’amis et de lecteurs, je me suis décidée à écrire un livre en expliquant comment j’avais moi-même réussi à écrire tant de livres. Tout est relatif, j’en conviens. Mais, après avoir lu un grand nombre d’internautes ayant un ou deux ouvrages à leur actif se lancer à donner des conseils sur la manière d’écrire un livre, j’ai pensé que je pourrais très certainement apporter ma pierre (mon livre) à la masse de conseils existants. Toutefois, les « astuces » et « conseils » que je présente ont au moins l’avantage de faire partie d’une méthode éprouvée puisque c’est celle qui m’a tout de même permis de publier une quarantaine d’ouvrages de non-fiction et de fiction. Des recueils d’articles, des livres de poésie, des récits, un roman, des monographies, des récits autobiographiques forment un bel assortiments de genres.

Pour moi, le succès c’est de terminer son livre et ensuite de le publier de façon à ce qu’il existe. Maintenant… il est évident que le succès commercial est un autre aspect de la même chose. Par ailleurs, pour certains, juste terminer le manuscrit en cours sera déjà un énorme succès. C’est la raison pour laquelle j’ai ajouté et avoir du succès au titre. 12 étapes simples et efficaces: ce sont les douze étapes que je recommande instamment à toute personne désireuse d’écrire un livre.

Présentation de l’éditeur

Vous avez toujours voulu écrire un livre ? Votre rêve, c’est de devenir auteur à succès, mais vous ne savez pas comment vous y prendre ? Vous avez commencé un livre, mais vous ne savez pas comment le terminer ? Heureusement pour vous, « Comment écrire un livre et avoir du succès. 12 étapes simples et efficaces » répond à votre brûlant dilemme. Conçu pour résoudre votre problème d’une manière simple et efficace, facile à lire et encore plus facile à mettre en pratique, ce livre vous aidera aussi à améliorer vos ouvrages si vous êtes déjà publié. Avec « Comment écrire un livre et avoir du succès. 12 étapes simples et efficaces », vous surmonterez les obstacles avec aisance. En 12 étapes précises, vous gagnerez des années d’apprentissage et apprendrez à écrire plus rapidement du contenu de qualité. Après avoir lu « Comment écrire un livre et avoir du succès. 12 étapes simples et efficaces » vous avancerez rapidement dans votre projet d’écriture et terminerez votre livre en un temps record. De plus, vous prendrez plaisir à l’écrire. Vous serez fier de vous. Votre famille et vos amis le seront également. Alors, n’hésitez plus. N’attendez plus. Lisez « Comment écrire un livre et avoir du succès. 12 étapes simples et efficaces » et réalisez votre rêve de devenir un auteur à succès. Ne soyez pas l’une de ces personnes qui manquent les opportunités de la vie parce qu’elles mettent trop de temps pour se décider. Soyez le genre de personne que l’on admire. Soyez le genre de personne que les autres voient et disent : « Je me demande comment elle fait ? » Soyez le genre de personne qui prend une décision et l’exécute immédiatement. ECRIVEZ VOTRE LIVRE grâce à « Comment écrire un livre et avoir du succès. 12 étapes simples et efficaces ». Les astuces, les conseils de cette méthode éprouvée que vous êtes sur le point de lire a généré des résultats brillants et de façon rapide. La seule chose que vous devez faire pour arriver à écrire votre livre est de mettre en pratique ces conseils et vous écrirez un livre que les lecteurs aimeront lire. Chaque étape vous procurera une nouvelle idée pour vous permettre d’écrire avec à la fin une récapitulation claire et précise. Ainsi vous saurez Quel genre écrire, Pour qui écrire, Comment écrire. Vous apprendrez pourquoi faire un plan est si important. Vous verrez comment choisir votre titre de façon à ce que vos lecteurs choisissent de lire votre livre. Prenez le contrôle de votre créativité tout de suite ! Écrivez votre livre et libérez l’auteur qui est en vous grâce à « Comment écrire un livre et avoir du succès. 12 étapes simples et efficaces ».

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août 23, 2015 By mlc

De vous à moi

mode-écriture2Lorsque j’étais enfant, j’avais coutume de dire « Quand je serais grande, je serais écrivain. ». C’est la réponse que je donnais invariablement à la sempiternelle question « Qu’est-ce que tu veux faire plus tard? ».

Mes parents, qui étaient de grands lecteurs, avaient soit peu confiance en mes talents, soit qu’ils jugeaient cette profession incapable de nourrir son homme (en l’occurence sa femme), ne relevaient jamais mes réponses. Ils se contentaient de me fixer incrédules.

De toute évidence, leurs lectures leur ayant fait découvrir les biographies de Gérard de Nerval, Romain Gary, Mireille Sorgue, Pierre Drieu la Rochelle, Chamfort, Nelly Arcan, Henri de Montherlant, Vladimir Maïakovski, Stefan Zweig, Yukio Mishima, Virginia Woolf, une longue liste d’auteurs qui avaient devancé l’heure de leur mort commencée avec Sénéque, on ne saurait leur donner complètement tort. Ils craignaient pour ma vie. Ajoutez à cela que j’aimais peindre et admirait Vincent van Gogh et vous serez en droit de vous demander s’ils me voyaient déjà en grande suicidée ou en auteur à succès. Je ne saurais vous le dire. Toujours est-il que la conversation prenait un autre tout après avoir hoqueté quelques secondes.

Des pérégrinations diverses me firent perdre un grand nombre de mes écrits en toute sorte. Quelques-uns furent miraculeusement sauvés.

Etant persuadée qu’il me fallait acquérir une réserve de souvenirs conséquente pour ensuite les confier au papier, car c’est ainsi que je m’imaginais le métier d’écrivain, je voyageais, visitant tous les pays que je pouvais. Les voyages forment la jeunesse comme chacun le sait. Je sautais d’un avion à l’autre me gargarisant de mots comme « vols transcontinentaux », plus magique que « vols internationaux ». Je remplissais des cahiers les uns après les autres.

Puis, me vint l’idée d’être publiée. Inconsciente et ignorante j’envoyais mes écrits à plusieurs éditeurs. L’un d’eux eut l’amabilité de m’envoyer un contrat. Mon manuscrit avait eu l’heur de lui plaire. Une fois le contrat signé, il me le renvoya avec sur chaque pages des ratures et des remarques tracés à gros traits rouges: « Mal écrit », « Mieux écrire », « Expliquez », « Quel rapport? », et celui qui faisait mal « Supprimez ». Mais, le pire de tous était cet horrible « Anglicisme » généralement souligné deux fois!

Passer une licence à l’université me paraissait la solution adéquate pour réapprendre un français correct que trop d’années passées à l’étranger m’avaient fait oublié. Ma langue maternelle s’était émoussée au contact de toutes les autres de même que les discussions menées avec des locuteurs dont la langue de Molière était la deuxième, voire troisième langue parlée.

Cette année à l’université me fut bénéfique. Je lisais énormément, devais remettre des dissertations en français, et les cours étaient donnés dans un français impeccable. Un vrai bonheur.

Ma licence en poche, je me décidais pour un Master tant cette situation me plaisait et je prenais autant de cours que mon emploi du temps le permettait. Entre-temps, mon éditeur avait publié « Mongolie-Mandchourie-Sibérie ». Je perfectionnais mon écriture tout en côtoyant avec assiduité tous les grands de la littérature à la bibliothèque.

J’écrivais des articles, puis ce fut « Baudelaire et la musique » aux Editions Sahar et enfin un mémoire sur Michel Houellebecq qui fut accepter par un autre éditeur. « Houellebecq, Sperme et sang » le premier livre universitaire sur l’auteur devint une référence.

Mais, pourquoi m’arrêter en si bon chemin? Pourquoi m’arrêter au Master? Autant profiter de l’expérience acquise en recherche et écrire une thèse. Ce que je fis et j’obtins mon doctorat ès Lettres avec « Andreï Makine. Présence de l’absence: une poétique de l’art (Photographie, cinéma, musique) ».

Ma thèse, elle aussi fut publiée.

Tout cela sans discontinuer d’écrire et de publier.

Je vous confie mon parcours afin que vous sachiez qu’il n’est jamais trop tard et que si j’ai réussi, vous aussi pourrez réussir.

Votre cheminement sera différent du mien, puisque nous sommes des personnes différentes, mais vous y parviendrez et je vais vous y aider. En écrivant ce livre, je veux vous éviter un long parcours et vous faire profiter de mon expérience.

Avec de la persévérance, vous arriverez à écrire votre livre. Et, après l’avoir publié, vous en écrirez plusieurs et… qui sait ce qui peux se passer… oui, il ne faudra surtout pas vous arrêter au premier.

Classé sous :Atelier Litteraire

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