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mai 6, 2019 By MLC

Le plan de votre livre

Le plan de votre livre

Après avoir déterminé le genre dans lequel vous avez décidé de vous lancer et de savoir si vous voulez écrire directement à l’ordinateur ou si vous passerez par les phases stylo papier, il est bon de faire un plan de votre livre. Je vous le dis en toute connaissance de cause.

Faire un plan de votre livre est essentiel avant de commencer à écrire. Vous ne serez pas obligé de le suivre de façon linéaire, mais cela vous permettra d’une manière ou d’une autre d’écrire plus rapidement votre livre.

En dessinant les contours de votre livre, vous saurez exactement ce que vous allez écrire et vous créerez un livre dont les sections se suivront parfaitement. Auparavant, je pensais qu’il suffisait de se mettre à écrire. L’expérience m’a appris qu’un plan est primordial. 

Si vous êtes un expert dans le domaine choisi, c’est formidable. Vous aurez du plaisir à écrire votre livre. Cependant, organiser toutes vos connaissances sur le papier dans un plan vous aidera et vous aurez besoin de moins de temps pour le faire. Avec votre recherche, il est possible que vous découvriez des informations qui amélioreront celles que vous avez déjà et augmenteront la qualité de votre livre.

Dans la non-fiction, vous écrivez, en règle générale, sur un sujet que vous possédez et dont vous connaissez les tenants et les aboutissants et votre plan en tient compte. Vous savez à l’avance plus ou moins ce que vous allez écrire. Vous faites votre recherche si nécessaire et vous écrivez votre plan plus ou moins au fur et à mesure.

Dans la non-fiction, le plan vous permet d’éviter le syndrome de la page blanche plus communément appelé la panne d’écriture. Presque tous les écrivains l’ont connu à un moment ou un autre. Le meilleur moyen de rédiger un bon plan qui vous emportera au-delà de cette panne d’écriture est la recherche.

Récapitulons :

* Faites votre recherche

* Ecrivez votre plan

 

Murielle Lucie Clément, Comment écrire un livre et avoir du succès, sur Amazon version broché et Kindle

Filed Under: Atelier Litteraire Tagged With: auteur, auto-édition, autobiographie, crime, critique littéraire, écriture, écrivain, édition, fiction, littérature, manuel, non-fiction, orthographe, plan de roman, réécriture, science-fiction

avril 26, 2019 By MLC

Quel genre de livre désirez-vous écrire ?

Quel genre de livre désirez-vous écrire ?

Quel genre écrire ?

Avant de mettre une seule ligne sur le papier, il est bon, si vous ne l’avez pas encore fait, que vous réfléchissiez un instant aux différentes possibilités qui s’offrent à vous, c’est-à-dire les genres littéraires.

On peut diviser les livres en deux grandes familles : la fiction et la non-fiction. On peut aussi ergoter et en trouver une troisième avec l’autofiction, mais c’est une autre histoire.

Concentrons-nous pour l’instant sur les deux plus importants groupes qui font l’unanimité.

1)  La non-fiction :

Dans le groupe de la non-fiction, vous rencontrez les livres qui rapportent des faits ou des développements philosophiques personnels à l’auteur, mais où l’imagination occupe une place moins importante que les données : la biographie, le récit de vie, l’autobiographie, le mémoire, les manuels, la thèse, l’essai…

Cette liste est non exhaustive, car les rapports, les procès-verbaux, les catalogues sont aussi à ranger parmi les ouvrages de non-fiction, bien qu’il soit difficile de les compter parmi la littérature.

2) La fiction :

Parmi les livres de fiction, sont rangés, grosso modo, les romans, les récits, les nouvelles, le théâtre et la poésie. Nous laisserons de côté pour l’instant les récits, les nouvelles et la poésie pour regarder de plus près le roman, celui-ci pouvant se décliner en plusieurs sous-genres dont voici les principaux :

Policier

Thriller

Sentimental

Science-fiction

Érotique

Gothique

Romantique

Historique

Espionnage

Fantastique

Chaque genre de roman pouvant aussi se diviser en sous-genres. Ainsi le roman historique peut l’être par époque : médiévale, XVIe siècle, époque romaine, etc. Le roman érotique peut être « soft » ou « hard », hétéro, homo, lesbo… Le roman sentimental, la romance, connaît aussi ses différentes catégories. Il suffit de consulter le catalogue ou le site Internet des éditions Harlequin pour le voir.

Le roman policier peut être le décryptage d’une enquête par un détective solitaire ou bien orienté sur le travail d’une équipe, un duo ou de tout un commissariat. Le lecteur peut appréhender l’histoire par le regard d’un tueur, d’un avocat ou d’un procureur ou du héros auquel il peut facilement s’identifier.

Le lecteur peut être mis au courant depuis le tout début de l’identité du meurtrier ou ne la découvrir qu’à la fin du livre ayant été dirigé sur différentes fausses pistes tout au long de l’histoire. À cela s’ajoute que certains auteurs aiment à insérer des intrigues secondaires, des détails sur la vie de plusieurs personnages, des grandes descriptions de lieux etc. Elisabeth George est une digne représentante des auteurs qui tissent des intrigues secondaires profondes et bien ficelées dans l’intrigue de ses romans.

Parfois, le meurtre est décrit en détail avec des scènes sanglantes parsemant les pages alors que d’autres romans ne mentionnent aucune trace de sang. Tout est selon le style de l’auteur et le lecteur peut choisir les genres qu’il préfère.

En règle générale, le roman policier requiert de la recherche, car les lecteurs amateurs du genre sont bien informés. L’auteur doit être au courant des techniques employées tant pour ce qui est de l’autopsie et de la manière de connaître l’heure où un crime a été commis que des effets d’un poison utilisé pour commettre un meurtre. En un mot, la thanatologie qui est la science de la mort.

Mais, la nécessité de faire une bonne recherche est aussi valable pour les autres genres, en fait. Mieux vous connaîtrez le sujet sur lequel vous écrivez, mieux vous pourrez emporter votre lecteur. Donnez-lui des détails, cela lui permettra de s’identifier à la scène et aux personnages. 

Au début et pour un premier roman, il est préférable que vous évitiez le mélange des genres. Choisissez-en un et restez-lui fidèle. Ainsi, vous pourrez en faire l’exploration. Ensuite, toutes les libertés vous seront permises, car vous connaîtrez bien les genres différents pour les avoir pratiqués.

Une bonne manière d’apprendre les genres littéraires, c’est de lire énormément. Lisez de tout. Vous désirez écrire un roman ? Lisez le plus possible de romans ! Et lisez-en de très différents les uns des autres afin d’être capable de les différentier. Quel genre de roman vous plait le plus ? Quel est votre auteur favori ? Comment ses livres sont-ils construits ? Autant de réponses auxquelles vous serez en mesure de répondre et qui vous aideront à construire votre roman. 

La même chose vaut pour les livres de non-fiction à la seule différence que vous ne vous confinerez pas à un auteur en particulier, mais que vous rechercherez les sujets différents. La manière de les aborder, de les traiter. 

Maintenant que vous avez parcouru cette étape, vous pouvez commencer votre propre réflexion et déterminer le genre dans lequel vous voulez écrire un livre : Fiction ou non-fiction.

Récapitulation :

* Vous connaissez votre sujet s’il s’agit de non-fiction.

* Vous savez exactement quel genre de roman vous voulez écrire s’il s’agit de fiction.

 

 

Murielle Lucie Clément, Comment écrire un livre et avoir du succès, sur Amazon Kindle et broché

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Filed Under: Atelier Litteraire Tagged With: détective, écriture, enquête, érotique, espionnage, fantastique, fiction, genre de roman, genres littéraires, hard, historique, homo, lecture, lesbo, littérature, non-fiction, nouvelle, policier, récit, Roman, Roman policier, romance, Romantique, science-fiction, sentimental, théâtre, thriller

février 6, 2019 By MLC

La Séquence de Sainte Eulalie

La Séquence (ou Cantilène) de sainte Eulalie est vraisemblablement le premier texte littéraire écrit en langue française, alors nommé roman (ancêtre de l’ancien français et du français).

Cette séquence raconte le martyre de la sainte Eulalie de Mérida et se termine par une prière. Elle s’inspire d’une hymne du poète latin Prudencequ’on peut lire dans le Peristephanon. C’est un poème de 29 vers décasyllabes qui se terminent par une assonance, par exemple “inimi” et “seruir”.

Depuis la découverte du texte en 1837 par Hoffmann von Fallersleben, la Séquence a soulevé de nombreux débats, notamment sur le sens énigmatique de son quinzième vers. On s’accorde aujourd’hui à dater le codex du début du IXe siècle et à l’attribuer à un atelier lotharingien.

On le date de 880 ou 881 et il est inclus dans une compilation de discours en latinde saint Grégoire, en plus de quatre autres poèmes, trois en latin et un en langue tudesque (langue germanique), le Ludwigslied. Une telle séquence, ou poésie rythmique, était chantée lors de la liturgie grégorienne ; celle-ci l’a vraisemblablement été à l’abbaye de Saint-Amand-les-Eaux (près de Valenciennes). Avale (voir bibliographie) confirme les travaux de Bischoff qui situe la rédaction de l’œuvre dans une « region vers Liège et Aix-la-Chapelle », ce qui amène les Wallons (l’historien Léopold Genicot par exemple) à considérer que la littérature française a « poussé son premier cri en Wallonie ».

La Séquencecomporte vingt-neuf vers :

Texte en roman   Adaptation française
Buona pulcella fut Eulalia. Bonne pucelle fut Eulalie.
Bel auret corps bellezour anima. Beau avait le corps, belle l’âme.
Voldrent la ueintre li d[õ] inimi. Voulurent la vendre les ennemis de Dieu,
Voldrent la faire diaule seruir. Voulurent la faire diable servir.
Elle nont eskoltet les mals conselliers. Elle, n’écoute pas les mauvais conseillers :
Quelle d[õ] raneiet chi maent sus en ciel. « Qu’elle renie Dieu qui demeure au ciel ! »
Ne por or ned argent ne paramenz. Ni pour or, ni argent ni parure,
Por manatce regiel ne preiement. Pour menace royale ni prière :
Niule cose non la pouret omq[ue] pleier. Nulle chose ne la put jamais plier
  La polle sempre n[on] amast lo d[õ] menestier.   À ce la fille toujours n’aimât le ministère de Dieu.
E por[ ]o fut p[re]sentede maximiien. Et pour cela fut présentée à Maximien,
Chi rex eret a cels dis soure pagiens. Qui était en ces jours roi sur les païens.
Il[ ]li enortet dont lei nonq[ue] chielt. Il l’exhorte, ce dont ne lui chaut,
Qued elle fuiet lo nom xp[ist]iien. À ce qu’elle fuie le nom de chrétien.
Ellent adunet lo suon element Qu’elle réunit son élément [sa force],
Melz sostendreiet les empedementz. Mieux soutiendrait les chaînes
Quelle p[er]desse sa uirginitet. Qu’elle perdît sa virginité.
Por[ ]os suret morte a grand honestet. Pour cela fut morte en grande honnêteté.
Enz enl fou la getterent com arde tost. En le feu la jetèrent, pour que brûle tôt :
Elle colpes n[on] auret por[ ]o nos coist. Elle, coulpe n’avait : pour cela ne cuit pas.
A[ ]czo nos uoldret concreidre li rex pagiens. Mais cela ne voulut pas croire le roi païen.
Ad une spede li roueret toilir lo chief. Avec une épée il ordonna lui ôter le chef :
La domnizelle celle kose n[on] contredist. La demoiselle cette chose ne contredit pas,
Volt lo seule lazsier si ruouet krist. Veut le siècle laisser, si l’ordonne Christ.
In figure de colomb uolat a ciel. En figure de colombe, vole au ciel.
Tuit oram que por[ ]nos degnet preier. Tous implorons que pour nous daigne prier,
Qued auuisset de nos xr[istu]s mercit Qu’ait de nous Christ merci
Post la mort & a[ ]lui nos laist uenir. Après la mort, et qu’à lui nous laisse venir,
Par souue clementia. Par sa clémence.

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février 3, 2019 By MLC

Autres textes français au Moyen âge

Autres textes français au Moyen âge

Il existe des textes plus anciens attestant de l’existence d’une langue romane parlée en France, comme les Glosesde Cassel (environ viiieou ixe siècle) ou les Glosesde Reichenau (viiie siècle) pour les plus célèbres. Ceux-ci, cependant, sont des glossaires, des listes de mots, et ne permettent pas de lire des phrases en romana lingua. Le terme même de romana linguaest attesté dès 813 : lors des délibérations du concile de Tours (canon 17), l’on demanda aux évêques et aux prêtres qu’ils traduisissent en langues vulgaires les homélies : le peuple, en effet, ne comprenait plus le latin. Les deux langues vulgaires signalées sont la rustica romana lingua« langue romane de la campagne » et la thiostica« tudesque » (ancien terme pour « allemand »).

Le second texte complet dans l’histoire de la langue française est la Séquence de sainte Eulalie (ou Cantilène de sainte Eulalie) ; il date vraisemblablement de 880ou 881. C’est le premier texte littéraire français.

Illustration du domaine public

 

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janvier 31, 2019 By MLC

Les serments de Strasbourg (842)

Les serments de Strasbourg  (842)


Le Moyen-Âge

Une notion qui est très vaste. L’appellation a été trouvée a posteriori

Les serments de Strasbourg  (842)

Ils marquent l’émergence à l’écrit des langues romanes (français, occitan) et de l’allemand.

C’est dans ce serment d’assistance mutuelle prêté le 14 février842 entre deux petits-fils de Charlemagne, à savoir Charles le Chauve et Louis le Germanique, contre leur frère Lothaire, que l’on trouve la première attestation de l’existence d’une langue romane parlée en France qui fut clairement séparée du latin, la romana linguaou roman, ancêtre du français (ou de l’occitan).

Les Serments de Strasbourg ont été déclarés et écrits en langue romane et en teudisca lingua (langue allemande) par chacun des deux monarques dans la langue de son frère, puis par leurs troupes, afin que tout le monde se comprît. Ils ont été transcrits par Nithard (autre petit-fils de Charlemagne)

La langue est du protofrançais(ou du proto-occitan, ou un mélange), à peine encore séparée du latin. C’est la première des langues romanes à être attestée. Le texte a été prononcé par Louis le Germanique :

  • Louis le Germanique : « Pro deo amur et pro christian poblo et nostro commun salvament, d’ist di in avant, in quant deus savir et podir me dunat, si salvarai eo cist meon fradre Karlo et in aiudha et in cadhuna cosa, si cum om per dreit son fradra salvar dist, in o quid il mi altresi fazet, et ab Ludher nul plaid nunquam prindrai, qui meon vol cist meon fradre Karle in damno sit » [« Pour l’amour de Dieu et pour le peuple chrétien et notre salut commun, à partir d’aujourd’hui, en tant que Dieu me donnera savoir et pouvoir, je secourrai ce mien frère Charles par mon aide et en toute chose, comme on doit secourir son frère, selon l’équité, à condition qu’il fasse de même pour moi, et je ne tiendrai jamais avec Lothaire aucun plaid qui, de ma volonté, puisse être dommageable à mon frère Charles. »]

troupes de Charles le Chauve : « Si Lodhuvigs sagrament, que son fradre Karlo iurat, conservat, et Karlus meos sendra de suo part non lo tanit, si io returnar non l’int pois : ne io ne neuls, cui eo returnar int pois, in nulla aiudha contra Lodhuvig nun li iu er » [« Si Louis observe le serment qu’il jure à son frère Charles et que Charles, mon seigneur, de son côté, ne le maintient pas, si je ne puis l’en détourner, ni moi ni aucun de ceux que j’en pourrai détourner, nous ne lui serons d’aucune aide contre Louis. »]

à suivre avec d’autres textes français !

Illustrations:

Serments de strasbourg: Nithard

 

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